Vol au vent au saumon fumé - Shish taouk - Mini pizza Moyen-Orient - Crevette épicée caramélisée à l’érable. et soja - Mini brochette de poulet et légumes. grillés - Roulade de concombre et saumon - Lahmajoun (pizza libanaise au bœuf ) - Mini shawarma - Création du chef . Bouchées apéritives (Choix de bouchées pour les buffets froids et les boîtes à lunch) -
Voirla recette: Ballotines de saumon fumé au chèvre frais. 50 délicieuses entrées pour recevoir. 1 / 50. Partager Partager sur Facebook; Partager sur Twitter; Partager sur Pinterest ; Tous les diaporamas. Tous les diaporamas. 50 délicieuses entrées pour recevoir. Partager Partager sur Facebook; Partager sur Twitter; Partager sur Pinterest; Ballotines de saumon fumé au chèvre
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Nous avons 534 invités et 24 inscrits en ligne IndexSujets récentsRechercheConsignes d'indexation Forums Vins du monde Les vins du Liban retourdebaton Visiteur Invité Luc Javaux Hors Ligne Administrateur Administrateur NL. Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de NL. sur le sujet CR Liban, Château Marsyas 2009, rouge Vignobles Saade J'ai dégusté ce vin vendredi dernier au Pavillon Derenoncourt Consultants au Grand Tasting. Vignobles Saade, Château Marsyas 2009, rouge 24€ 50% Cabernet Sauvignon, 30% Syrah, 15% Merlot, 5% Petit Verdot Le premier nez est chaud avec des arômes de fruits noirs bien mûrs. Le deuxième nez est sur les fruits noirs écrasés. La bouche est très très bonne, très aromatique et pas trop chaude. Super vin ! 05 Déc 2012 1548 33 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. jfrdz Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de jfrdz sur le sujet Les Vins du Liban Impressionné il y a 2 semaine par la qualité du Massaya label rouge » 2006 60% de Cinsault, le reste étant du cabernet sauvignon et syrah qui présentait beaucoup de tenue, de fraîcheur et une longueur plus que correcte se mariant harmonieusement à de la cuisine éthiopienne. Me voilà à nouveau soufflé par ce domaine, cette fois avec un Massaya label argent » 2001 grenache noir, cinsault, cabernet sauvignon et mourvèdre qui a à son tour tenu son rang face à un ragoût égyptien. A l’ouverture, le nez était presque muet et la bouche plutôt fluette. Trois plombes plus tard, le vin s’était complètement transformé et ouvert un profil aromatique tirant sur le cabernet sauvignon présentant de la droiture, des tanins fondus, une jolie fraîcheur et … beaucoup de plaisir. Ces deux vins libanais que je n'avais jamais dégustés m’ont rappelé les assemblages de type bordelais d’Afrique du Sud, mais avec un supplément de simplicité que j’ai beaucoup apprécié. _____________________________________________________________________________________ Avez-vous déjà bu une bonne bouteille avec un connaisseur en vin ? C'est un supplice. » Nicolas Bouvier 12 Mai 2014 1127 34 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Thierry Debaisieux Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet CR Les Vins du Liban 4 cuvées hier, chez des amis, petite dégustation avant le repas Ksara 1999 Cabernet Sauvignon 60%, Merlot 30%, Petit Verdot 10% bouteille n° 91450 Nez sur la confiture de fruits noirs, le noyau et les épices. Bouche concentrée et volumineuse, très longue avec des saveurs de fruits en confiture et de réglisse. Ksara 1998 - Réserve du Couvent Cabernet Sauvignon, Syrah, Cinsault Nez fondu de confiture, de noyau et de réglisse. Bouche douce aux saveurs d'épices avec de l'amertume en finale. Château Musar 1996 Nez "bourguignon" de cerise et de réglisse avec des nuances mentholées. Bouche élégante aux tannins fins et concentrés, sensation d'équilibre, de volume et de longueur. Clos Saint-Thomas - Cuvée des Gourmets Grenache, Cinsault, Mourvèdre, Carignan Nez sur la cerise rouge, la framboise et la fraise des bois. Bouche qui pique un peu. J'agite la bouteille, c'est plein de gaz. Après de nombreuses secousses énergiques, le vin devient harmonieux, ample, long avec des saveurs de fruits qui rencontrent des notes réglissées, surtout en finale. 18 Oct 2015 0842 35 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Arrakis Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Arrakis sur le sujet Massaya Classic 2006 Massaya 2006 15% on sent le soleil, on est à la limite du vin, parler de fraicheur pour moi est un peu déplacé... 01 Mai 2016 1610 36 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. oliv Hors Ligne Administrateur Enregistré frolin Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de frolin sur le sujet Les vins du Liban visite décevante au domaine Ixsir Le domaine Ixsir a été lancé comme une marque il y a quelques années, avec de forts investissements qui se traduisent par une très belle cave, un restaurant, etc, etc. Mon premier contact avec les productions du domaine s'est fait dans un restaurant de Byblos où j'ai bu une bouteille du blanc d'entrée de gamme "altitudes" qui m'avait bien plu, avec des arômes fumés et vifs bien typiques d'un Sauvignon qui a vu beaucoup de soleil. J'ai donc franchi le pas d'une visite à ce domaine qui s'est révélée des plus décevantes. On passera sur la visite de groupe avec ses approximations marketing "nous n'utilisons que du chêne français", alors que bon nombre de tonneaux sont estampillés Kadar, tonnelier hongrois... ou encore, nous produisons nous même nos raisins, alors que l'on trouve ici par exemple une info sur un domaine qui leur vend ses raisins Mais surtout, les vins se sont dans une très large part révélés très décevants par leur "goût international" qui fait qu'ils ne sont aucunement libanais dans leur typicité. Le blanc que j'évoquais plus haut a vi dans sa dernière année le sauvignon supprimé de l'assemblage et ressemble désormais à un banal viognier de supermarché, idem pour l'entrée de gamme en rouge qui joue dans le sucré surmaturé sans aucun caractère. Le rouge réserve de 2012 est banal et encore fortement marqué par l'élevage. Il n'y a que le blanc réserve de 2012 qui surnage de ce désastre avec de beaux agrumes en finale. Mais si son assemblage change également dans les prochaines cuvées, la déception isque de venir aussi. Bref, on a créé une marque, des vins standardisés production annoncéee bouteilles, je ne suis pas sûr que les vins du Liban aient à gagner à débiter des simulacres de Mouton Cadet... 27 Juil 2017 1205 38 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. GILT Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de GILT sur le sujet Les vins du Liban visite décevante au domaine Ixsir Tout à fait d'accord avec ta description;Carlos Ghosn et ses associés ont sorti la grosse cavalerie marketing mais je n'ai pas été emballé par les vins effectivement très internationaux. Je préfère largement le château Musar. Cordialement Gilles 27 Juil 2017 1254 39 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Ion Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Ion sur le sujet Les vins du Liban Bonjour, J'ai rendu visite à mes amis au Liban en novembre. Nous avons visité trois régions viticoles différentes, Batroun, Mont Liban et la vallée de la avons dégusté et bu toute une gamme de vins. Je voudrais commencer par des informations générales et la conclusion La culture et la gastronomie au Liban ont de nombreuses influences françaises en raison du mandat francais au Liban et Syrie après la Première Guerre mondiale. Cela se retrouve également en viticulture. Les variétés de vigne cultivées sont par example Cabernet Sauvignon, Syrah, Merlot, Carignan, Cinsault, Grenache, Chardonnay, Sauvignon Blanc et Semillion. Les cépages autochtones ne jouent qu'un rôle subalterne. Selon une source Michael Karam's Lebanese Wines, environ 14 000 à 20 000 hectares de vignobles sont cédés au Liban, dont la majorité se trouvent dans la plaine de la Bekaa ~ 90%. Toutes les régions viticoles du Liban que je connais sont au-dessus de 800 mètres et vont jusqu'à 1500 mètres. Cela conduit à une grande différence entre la température de jour et de nuit, devrait mener à une acidité fraîche avec une belle maturité et une plénitude aromatique. L'influence français se retrouve également dans l'activité de nombreux œnologues. Stéphan Derenoncourt chez Marsyas le vin syrien Bargylus fait également partie du groupe, Hubert de Bouard chez IXSIR, Éric Boissenot pour Chateau Keyfraya et Yves Confuron pour Vertical 33. On estime qu'il y a environ 40 à 50 caves et vignerons au Liban. Le marché est façonné par de très grandes entreprises viticoles telles que Ksara, Ixsir, Keyfraya et Musar. C'est l'exception plutôt que la règle que les vignerons cultivent eux-mêmes les raisins. Surtout les grandes caves ont des contrats à long terme avec des viticulteurs de tout le Liban, au-delá ils achètent des raisins en fonction de l'offre et de la situation. Reciproquement, les petits vignerons ne font pas tous leurs vins chaque année ou vendent en quantités fluctuantes une partie de leurs raisins. En conséquence, non seulement les proportions des raisins assemblés dans une cuvée, mais aussi les cépages utilisés diffèrent d'année en année. Dans l'ensemble, j'ai trouvé la qualité gustative plutôt mitigée. Les très bons vins sont l'exception, les vins faibles sont faciles à trouver. Une grande marge de déception à mes yeux, précisément parce que le niveau des prix est également assez élevé. De nombreux vins sont très mûrs, fortement extraits et ont des niveaux d'alcool très élevés. Il y a peu d'acide frais. Le point décisif pour lequel je ne boirai pas plus souvent de vins libanais est la forte charge de pesticides et de métaux lourds au Liban. L'utilisation de pesticides n'est pas contrôlée uniquement sur papier et il y a une utilisation excessive. Entre autres choses, bien qu'interdit également au Liban, les pesticides organochlorés tels que le DDT, qui est l'un des polluants organiques persistants et est interdit dans l'UE. Un manque de contrôle permet à ces substances d'être introduites en contrebande au Liban [1]. Trouvé des résidus de pesticides supérieurs aux valeurs limites dans 61% des pommes entre 2012 et 2016 [2]. En plus des résidus dans les fraises [3], les résidus entraînent une accumulation chez l'homme lors de la consommation d'aliments du Liban [4]. Les pesticides peuvent également être trouvés dans le sol et dans l'eau. [5,6,7,8] La gestion des déchets qui ne fonctionne pas au Liban crée des résidus de métaux lourds et des biphényles polychlorés dans le sol, l'eau et les aliments. Les déchets industriels et ménagers sont éliminés de manière extravagante sur des décharges hors sol illégales. Ici, la pollution n'est malheureusement pas locale, car les déchets sont souvent brûlés à partir d'une certaine quantité, puis les composants nocifs sont distribués avec les gaz d'échappement par le vent. [1,5,9,10,11,12] Au cours de mon voyage au Liban, divers sujets ont continué à apparaître. Par exemple, l'héritage de la guerre civile, les réfugiés de Syrie, les inégalités sociales, la corruption et la pollution. Par rapport au vin selon mon point de vue la pollution et le facteur le plus grave et c'est pour cela que c'est ponderé protortionellement dans ma conclusion. L'inégalité sociale par rapport au vin peut être observée dans la séparation de la viticulture et de la vinification. Les caves sont souvent très grandes et entre les mains d'investisseurs et de riches industriels. Le premier jour, nous nous sommes rendus en voiture dans la région de Bhamdoun, du côté ouest du mont Liban. Les montagnes du Liban s'étendent presque parallèlement à la côte à travers le Liban du nord au sud. La côte est relativement escarpée à environ 3000 mètres. Le côté ouest est caractérisé par un climat méditerranéen. Le côté est est plus sec puis se fond dans la plaine de la Bekaa. Celui-ci, à son tour, est bordé à l'est, à la frontière avec la Syrie, par une deuxième chaîne de montagnes, Anti-Liban. La roche au Liban est presque exclusivement de la roche sédimentaire, la plupart calcaire. Le rocher le plus ancien provient du Jura, âgé d'environ 150-200 millions d'années. C'est géologiquement très jeune. Cette séquence rocheuse est extrêmement épaisse, probablement plus de 2 km, et se produit par ex. à la surface du Mont Liban. Les photos ont été prises du côté est du mont Liban et montrent je pense que je ne suis pas géologue la couche de calcaire du Jura. Au Crétacé, la région du Liban d'aujourd'hui était à nouveau soumise à une tectonique plus forte, certaines zones ont été élevées au-dessus de la ligne de mer, d'autres parties ont été abaissées et des parties de couches de grès se sont formées au début du Crétacé et des couches de calcaire se sont à nouveau déposées dans la craie centrale. Cette photo a été prise approximativement ici et montre des couches de calcaire moins épaisses du Crétacé. Au milieu d'Eozen jusqu'à aujourd'hui, le Liban a subi le plus grand changement géologique en raison de la collision de la plaque afro-arabe et de la plaque eurasienne. Cela a conduit à l'élévation dans laquelle les trois principales structures géologiques mont Liban, plaine de la Bekaa et anti-Liban du Liban moderne se sont développées. A cette époque, la mer a été progressivement repoussée hors de la plaine de Beeka. De puissantes roches sédimentaires provenant des dunes et des lacs peut-être aussi des marais se sont déposées sur les couches calcaires du Jura. [13,14] Pour le vin, cela signifie que la région côtière, le versant ouest du mont Liban, est caractérisée par du calcaire du Jura et de la craie. Ici, il y a un climat méditerranéen avec de fortes précipitations en automne et en hiver. La plaine de la Bekaa est caractérisée par des roches sédimentaires du Quaternaire. Le climat ici est sec et continental. À Bhamdoun, sur la côte ouest du mont Liban, nous avons d'abord visité le restaurant attenant, Le Télégraph, de la cave Château Belle Vue. Les Libanais exilés Naji et Jill Boutros sont rentrés chez eux à Bhamdoun et ont construit à la fois l'hôtel et le Château Belle Vue. Les premières vignes ont été plantées en 2000. Pendant la guerre du Liban, le village était en première ligne et a été gravement détruit. Je dois dire que les vins du Château Belle Vue ont été mes préférés pendant tout le voyage. Nous avons pu boire trois vins A commencer par le blanc, Château Belle Vue - Petit Geste 2017 32 €, Sauvignon Blanc, Viogner Jaune clair. Nez subtil agrumes, quelques fleurs et calcaire. Acidité fraîche et délicate. Corps léger, faible extrait, complètement sec sans impression douce. ntense. Arôme d'agrumes, très frais. Minéral prononcé. A la délicatesse, un grand équilibre. Ça a l'air très naturel. Bonne présence, boisson animée et belle longueur. Très bien J'ai été impressionné par la légèreté et la finesse du vin, malgré les 13,5% d'alcool. De plus, il avait l'air complètement inchangé et authentique. Mon préféré, Château Belle Vue - La Rennaisance 2011 25,50 €, 55% Merlot; 45% Cabernet Sauvignon Rouge profond. Nez intense avec cassis, assez frais, quelques poivrons verts, cuir, menthol. Un peu animal. Délicat, acidité fraîche, corps léger. Complètement sec, extrait inférieur. Des tanins astringents assez fins, assez perceptibles. Fruit très fin et élégant à courte maturité cassis, cerise. Un peu de réglisse. Excellent équilibre. Frais, maniable, élégant, belle intensité et longueur. excellent Encore une fois, je n'aurais jamais deviné 15% d'alcool, plutôt 12,5 - 13%. Le vin a toujours l'air très jeune et frais, n'a rien de difficile. Les tanins sont bien présents, mais je dois dire que j'aime vraiment ça. Le vin a après un long avenir à venir. Est également l'un des rares que j'ai ramené chez moi. Ceux qui préfèrent des tanins doux et doux sont mieux servis avec le Château Belle Vue - Le Château 2011 45 €, 40% Cabernet Franc, 40% Syrah, 10% Cabernet Sauvignon, 10% Merlot Rouge foncé foncé, fort avec des stries. Fruits frais au nez, plutôt mûrs. Cassis et mûre. Du cuir et un peu animal. L'alcool sentait un peu. Acidité équilibré et gentile. Corps prononcé sans lourdeur. Des tanins doux, très légèrement astringents, donnent une bonne structure. Le fruit est très clair cerise, cassis et moins mûr qu'au nez. Notes d'épices légères. Doux et corsé, profond. Très séduisant, élégant, très long. Très bien - excellent Clair et très doux, semble également très jeune. Les premiers arômes tertiaires commencent à peine à se développer et je soupçonne qu'à l'avenir le vin deviendra encore plus complexe. Les vins ont un style qui correspond très bien à mes préférences. J'avais déjà l'impression que les vins sont des vins de terroir reconnaissables. Le fruit très frais et limpide des grandes différences de température du jour au soir et la fine acidité fraîche du calcaire. Les vignobles sont situés à 1150 mètres d'altitude ici , environ 18 000 bouteilles sont produites chaque année, qui vont au restaurant et sont exportées aux États-Unis. Nous avons également fait une promenade dans le vignoble. Le sol est recouvert de calcaire. À l'époque des Égyptiens et dans les temps anciens, cette partie du mont Liban était boisée de célèbres cèdres du Liban. Du côté ouest des montagnes du Liban, une bande de forêts de cèdres à des altitudes d'environ 1 000 à 2 000 mètres a traversé le Liban du nord au sud. Le bois était déjà exporté vers de grandes parties du monde antique. Aujourd'hui, seules quelques forêts de cèdres sont préservées. [15] Avec les vins de Bhamdoun, je m'inquiète moins des pesticides, ce n'est pas une zone agricole. Mais je suis préoccupé par les résidus de munitions et de matériel de guerre qui existaient ici après la guerre. Mais je n'ai trouvé aucune enquête. Nous avons ensuite continué vers Iris Domaine à Btalloun, pas loin de Château Belle Vue. Sarmad Salibi a commencé à cultiver la vigne dans son pays d'origine en 2003 et a fondé l'Iris Domaine, 5ha à 1000 - 1200 m. Avant cela, Sarmad Salibi a étudié et vécu aux États-Unis quelque chose avec les affaires. Il y a aussi des vignes de raisin de table ici. J'ai choisi la photo car vous voyez très bien que le sol ici, par rapport à Château Belle Vue, est plus argileux et peut mieux stocker l'eau. Selon Sarmad Salibi, cela signifie que ses vignes subissent moins de stress de sécheresse en été. Comme vous pouvez le voir, il avait commencé à pleuvoir entre-temps. Le domaine ne fait pas son propre vin tous les ans, certaines années les raisins sont vendus. Nous avons pu déguster deux millésimes de sa cuvée rouge. Les vins sont élevés en fûts de chêne français différents degrés de grillage, mais au moins moyens. Iris Domaine - rouge - 2011 27 €, Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Syrah Rouge foncé foncé, premiers bords bruns. Un peu médicinal au nez, herbes séchées, petit cassis et poivrons verts. Toucher légèrement sale, globalement meilleur qu'il n'y paraît. Acidité très fraîche et élégante. Corps pronencé, extrait fort avec une légère impression sucrée. Fruits frais et clairs cassis, cerise, mûre, très intenses et pas trop mûrs. Riche, puissant, sans poids. Des tanins mûrs et adhérents donnent au corps entier une bonne structure. Bonne longueur. Très bien J'ai vraiment aimé le vin. Le domaine ne possède pas sa propre cave et loue pour la production de cave dans d'autres caves. En conséquence, les raisins ne peuvent être récoltés et apportés que lorsque le propriétaire a terminé sa vinification. En 2011, le vin a été fait au Château Belle Vue, également du vigneron malheureusement je ne sais pas qui c'est et si m / f de Château Belle Vue. Je pense que le style du Château Belle Vue se retrouve ici, surtout en comparaison avec la jouissance précédente du même millésime. Une acidité fraîche et élégante et un fruit très clair. Mais vous remarquez également que le vin dans son ensemble a un fruit plus mûr, est plus plein et plus riche en extrait. Les raisins se sont accrochés à la vigne pendant deux semaines de plus et le sol lourd supporte en outre cet élément de style. Deuxièmement, nous avons essayé la cuvée rouge de 2014. Ici, la composition des cépages a changé Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Petit Verdot. En effet, Sarmad Salimi a vendu une partie des raisins et a également replanté du Petit Verdot. La considération est que le Petit Verdot devrait donner plus de fraîcheur au vin, c'est probablement pourquoi il a une proportion relativement élevée par rapport aux vins de Bordeaux dans l'assemblage. Iris Domaine - rouge - 2014 27 €, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Petit Verdot Rouge foncé intense. Nez intense avec cassis, menthol, violette, cuir et tabac. Acidité fraîche, corps fort et extrait plus fort avec une douce impression. Plein et intense, très fruité, plutôt mûr avec la mûre, le mûrier et le cassis. Avec un peu du tabac. Assez doux, bien qu'il y ait des tanins mûrs, antidérapants et adhérents. Bonne longueur. Très bien De plus, ce millésime n'a pas été cultivé au Château Belle Vue, mais dans une autre cave, également d'un autre vigneron. Malheureusement, je n'ai pas demandé où, mais à ma connaissance, il n'y a que le Clos Cana dans la région. Vous remarquez le changement de style du vin. Globalement plus ample, plus doux et plus mature. Mais moins de finesse que le 2011. Je pense que ce que vous préférez est dû à vos préférences personnelles. Pour moi, c'est 2011. La dégustation et la conversation avec Sarmad ont été très amusantes, lorsque la pluie s'est abattue, nous nous sommes assis avec lui dans le domaine sans électricité. La capacité des centrales électriques au Liban n'est pas suffisante, de sorte que dans la plupart des régions du pays, l'électricité est coupée environ six heures par jour. Il se trouve qu'à la fin de la visite, un échantillon de tonneau provenant d'un petit cépage Petit Verdot de 2019 dans la lueur de nos lampes de poche pour téléphone portable au sous-sol c'est-à-dire un hangar dans lequel les vins sont stockés et un petit réservoir de fermentation est situé pourrait être dégusté. Les autres raisins de 2019 ont été vendus. Iris Domaine - Petit Verdot 2019 - motif tonneau Rouge-violet, fortement coloré. Parfum de violette et de cerise, peut-être planche très facile. Une acidité fraîche et fruitée en bouche. Corps et extrait plus forts avec une douce impression. Cerise très fraîche et intense, un peu de glucose. Plein et doux, bonne longueur. Sarmad Salibi a déclaré que le mûrissement très tardif du Petit Verdot mûrit au Liban, ce qui n'est pas toujours le cas à Bordeaux. Je ne sais pas si c'est vrai. En tout cas, le goût était mûr. Le manque de capacité électrique au Liban n'est malheureusement pas aussi romantique qu'il y paraît à première vue. La plus grande centrale électrique est située près de Beyrouth et fonctionne au pétrole lourd. Sur le chemin du retour de notre prochaine station de vin, j'ai pu prendre une photo, les deux cheminées au milieu de la photo, Beyrouth en arrière plan sous la brume. Vous pouvez imaginer les conséquences pour l'environnement et les personnes et vous pouvez en voir un peu plus dans ce court rapport Arte [lien] . Le lendemain, nous avons continué, la route côtière reliant Beyrouth au nord à Batroun. Nous avons d'abord visité les montagnes Batroun - vins biologiques. Le vigneron Assaad Hark a étudié l'œnologie en Californie puis est retourné au Liban pour fonder sa cave. Les premières vignes ont été plantées en 2004, six vignobles dans différents endroits ou villages Andoula, Basbina, Kfifane, Edde, Jrane, Kfour-Arbi dans le district de Batroun, qui s'étend de la côte est jusqu'aux sommets du mont Liban. En conséquence, les vignobles sont situés dans les montagnes derrière la cave à une altitude de 400 à 1500 m. Au sous-sol se trouve un joli affleurement du sol en calcaire de la région Le calcaire ici et dans la région des vignes, date du Crétacé. Dans l'ensemble, la région est très rocheuse, la couverture du sol est plutôt clairsemée. Le climat est méditerranéen. Dans sa cave, nous avons pu déguster quelques vins. A commencer par deux vins blancs du millésime 2019 les raisins au Liban poussent tôt et mûrissent plus tôt qu'en Europe. Je n'ai pas les prix en tête, mais c'était moins de 10 €. Néanmoins, deux vins peu édifiants, ne sont pas destinés aux amateurs de vin. Issu de sept cépages différents, dont trois autochtones Chardonnay, Sauvignon Blanc, Riesling, Muscat, Merwah, Obeidi, Youssfi. Batroun Mountains - Seven 2019 Le nez est fruité, superficiel et simple poire, banane, groseille. Tout est assez mûr, un peu mou. L'acidité aigu, corps léger, sec. Bonbon aux fruits mûrs. Très simple. inintéressant Je ne peux pas vraiment dire le caractère du cépage, il a un goût fruité et en goutte. Batroun Mountains - Chardonnay 2019 Banane de gomme de vin sur le nez. Plat en bouche, sans substance. Avec de la banane et un peu de minéral. Court avec un arrière-goût de banane. artificiellement Encore extrêmement jeune, c'est peut-être pourquoi il est si fruité-hydropisant. Mais je ne pense plus que ce sera une bonne chose. J'ai trouvé le Riesling assez intéressant et assez bon. Les raisins poussent à une altitude de 1500 mètres près du village de Kfour. Les photos du vignoble sont assez belles, vous pouvez le voir sur la page d'accueil de la cave. Batroun Mountains - Riesling 2017 13,50 € Or jaune. Nez fumé minéral. Du miel et des fruits jaunes. Assez typique. L'acidité fraîche, corps plus léger, extrait moyen. Assez mince. Pomme minérale et verte. Bonne intensité, clarté et longueur. bon Je trouve le vin assez typique d'un Riesling. Au niveau d'un bon vin local d'Allemagne. La cave produit environ 60 000 bouteilles par an, voici une partie de la cave Il existe également des vins élevés en barriques. Le calcaire se couche derrière. Il n'y a pas de tonnellerie au Liban. Tous les barils doivent être importés. Je soupçonne que tous les autres équipements de vinification cuves de fermentation, pompes, tuyaux, bouteilles, bouchons, ... aussi. En général, il y a peu de commerce industriel et manufacturier au Liban, l'économie est forte dans le commerce et les services, une grande partie des biens industriels doit être importée. Cela se traduit par un excédent d'importations prononcé et un déficit de performance connexe, qui, avec l'énorme dette publique, est l'un des principaux défis économiques au Liban. Les deux vins rouges dégustés ont été élevés en barriques et j'ai beaucoup aimé. Prestige rouge - Batroun Mountains - 2012 14 €, Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc Rouge grenat puissant. Apparaissant chaud dans le nez. Baies foncées et mûres. Arômes torréfiés foncés toast brûlé, fumée. En bouche l'acidité fraîche, corps plus léger, pas trop fortement extrait. Beaucoup de tanins veloutés à grain fin de bonne qualité. Sèche et sèche, sans aucune douce impression. Stature mince, avec facilité, bonne intensité. Cerise fraîche et cassis. Bonne longueur. bon Les raisins du Cabernet Sauvignon sont cultivés à 950 mètres à Andoula-Village. Cabernet Sauvignon - Batroun Mountains - 2013 15 € Grenat. Frais au nez avec du cassis, mais aussi mûri dans le sens du sherry. L'acidité est douce. Corps fort et extrait puissant. Sans lourdeur, impression douce et subtile. Quelques tanins veloutés et secs. Baies noires mûres. Notes subtiles de tonneau, grillage foncé. Bonne intensité et équilibre. Plutôt nouveau style mondial. Bonne longueur. bon Les vins ont tendance à être quelque peu internationaux dans un style nouveau monde. A mon avis juste au niveau d'un cru bourgeoise. Les fruits et les arômes sont assez mûrs, l'acidité reste avec une bonne fraîcheur. Maintenant dans une belle maturité, je ne le quitterais plus. Assez bon marché, en particulier pour le niveau général des prix du vin au Liban, un prix décent à bon en comparaison internationale. Pour ma perception, les montagnes de Batroun occupent une niche pour les entreprises de vin au Liban. La cave est déjà caractérisée par le commerce de la vinification, mais rivalise avec les grandes caves, qui se mettent en scène avec des salles de dégustation et des événements, des séminaires de vin, des entreprises de restauration avec un caractère événementiel, etc. comme nobles et de haute qualité et s'adressent aux riches Libanais. La consommation de vin au Liban n'est pas aussi culturellement enracinée que par ex. en France ou également en Allemagne, dans les régions viticoles. Le vin se boit aussi pour représenter quelque chose. C'est pourquoi les vins au Liban sont souvent très accessibles, internationaux, traditionnels et impliquent une valeur à un prix élevé. Ensuite, nous avons visité IXSIR, qui peut être utilisé pour illustrer ce qui vient d'être décrit. De la cave, j'ai pris une autre photo vers la côte. Au milieu, vous pouvez voir l'usine Lebanon Chemicals. J'espère que l'eau de couleur turquoise provient de l'usine de chaux voisine et non de l'usine chimique directement adjacente. En général, manger du poisson de la côte n'est pas conseillé. A continuer, cheers - Ion [1] K. Helou, M. Harmouche-Karaki, S. Karake, Narbonne, Chemosphere 231 2019 357-368 [lien] [2] K. El Hawari, S. Mokh, M. Al Iskandarani, W. Halloum, F. Jaber, Food Additives & Contaminants Part B, 122, 81-89. [lien] [3] L. Kfoury, C. Hilan, R. El-Amil, Lebanese Science Journal, Vol. 3, No. 1, 2002, 37 - 46. [lien] . [4] L. Nasreddine, M. Rehaime, Z. Kassaify, R. Rechmany, F. Jaber, Environ Monit Assess 2016 188 485. [lien] [5] A. 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La cave a été fondée en 2007 avec la participation de l'ancien CEO de Renault-Nissan-Mitsubishi Carlos Ghosn récemment échappé de son assignation à résidence au Japon au Liban et s'est fixé pour objectif de rendre le meilleur terroir du Liban accessible en vin The vision behind IXSIR is to reveal the best terroirs of Lebanon, some long since forgotten. Un domaine viticole avec cave a été construit, plus 120 hectares de vignes, dont la plupart étaient des viticulteurs contractuels des régions les plus diverses du Liban Basbina, Ainata, Deir El Ahmar, Halwa, Niha, Kab Elias, Jezzine. Bien que la majorité des raisins soient cultivés dans la Bekaa à l'est des Mount Liban, la cave elle-même est située près de Batroun, à Basbina sur le côté ouest des montagnes du Liban. Des œnologues bordelais ont été embauchés par Hubert de Boüard. Le site revèle que la cave cherche comme clients les habitants aisés de Beyrouth avec un restaurant,des manifestations et des events de dégustation. Batroun est pour eux beaucoup mieux à atteindre que Bekaa en passant par le Mount Lebanon. Les vignes de Basbina à la cave ont probablement plus un caractère de décoration, elles n'ont pas l'air particulièrement heureux Un vin blanc accompagnait la cuisine délicieuse. IXSIR - Grand Reserve blanc - 2018 60% Viognier, 25% Sauvignon blanc, 15% Chardonnay Jaune paille pâle avec des stries. Groseille fraîche au nez, herbe / herbes vertes. Un peu minéral et un peu banane. L'acidité plutôt douce, le corps assez fort et beaucoup d'extrait. Plutôt calme et avec une douce impression perceptible. Arômes de fruits mûrs banane, groseille, note amère phénolique. Quelques notes de vanille et de baril léger, qui deviennent plus importantes avec la température. Assez accessible, de longueur moyenne. pas bon Assez assoupli, sans coins ni arêtes. Un peu lourdeaud et trop mûr pour moi. IXSIR - Grand Reserve rouge - 2011 70% Syrah; 30% Cabernet Sauvignon Rouge grenat avec de fortes stries. Baies et cassis noirs et mûrs. Le bois avec du chocolat, du café et de la fumée est relativement clair et artificiel. Acidité assez douce avec une bonne fraîcheur. Corps fort et extrait plus fort, mais pas trop lourd. Impression douce prononcée au premier goût, astringente sur les beaux tanins. Fruit riche, plutôt frais cerise, cassis, les notes de fût se retrouvent également. Bon équilibre, aromatique un peu trop intense-fort. Bonne longueur. fabriqué Les raisins pour le vin proviennent de différents vignobles, répartis à travers le Liban. Les cépages individuels sont également assemblés ici à partir de différents vignobles, selon le millésime, les cépages utilisés diffèrent dans l'assemblage. Le vin est issu de la macération carbonique, donc très fruité et seulement quelques tanins souples. Puis beaucoup de bois neuf. Extrêmement fait, l'origine complètement méconnaissable par la préparation. Je n'ai plus en tête le prix des deux Grand Reserve, mais le mien dépassait 20 $. Quand j'ai dit que je n'aimais pas particulièrement les vins stressés par les fruits, en particulier ceux issus de la macération carbonique, j'ai eu la possibilité d’ essayer celui-là, mais il aurait reçu moins de points Parker que les autres, m'a-t-on dit. IXSIR - Altitude red - 2015 Cabernet Sauvignon, Syrah, Caladoc and Tempranillo Rouge grenat clair. Un panier de baies au nez, très fruité. Douce maturité, avec un peu de violette. L'acidité fraîche, soutenue par des tanins adhérents, un corps moyen, plus puissamment extraite avec une impression douce prononcée. Moyen plein de petits fruits sucrés. ok **** Depuis octobre 2019, il y a eu toujours en cours des manifestations contre le gouvernement au Liban. Il y avait beaucoup dans les nouvelles, vous pouvez lire des détails, par exemple sur Wikipedia; Je ne veux pas commencer par résumer le contexte, c'est une situation politiquement extrêmement complexe. Le centre des manifestations se situe au centre-ville de Beyrouth, dans la zone autour de Place des Martyrs. Au premier plan se trouve la ruine du bâtiment du cinéma jamais achevé The Egg. Il a été bouclé pendant des années et est maintenant utilisé par les manifestants comme espace public. Au fond, la mosquée Mohammed al-Amin. Adjacent est le quartier de Beyrouth de Gemmayzeh. Gemmayzeh est un quartier assez branché de Beyrouth, il rappelle un peu Prenzlauer Berg Berlin. Le long de la rue Rue Gouraud, il y a un certain nombre de bars, cafés, restaurants et enfin des barbiers, où les hipsters peuvent se faire coiffer. La participation de la scène culturelle de Beyrouth au mouvement de protestation se retrouve également à Gemmayzeh sous forme de graffitis et d'affiches. On m’a expliqué qu’on a écrit ici Thawra », le mot arabe pour la révolution. Sur ladite rue Gouraud se trouve également la salle de dégustation du tout nouveau domaine Vertical 33, nommé d'après le 33e parallèle, où se trouvent les vignobles. 2014 a été le premier millésime en bouteilles. L'emplacement de la salle de dégustation a certainement une fonction de formation d'image. Tendance, avant-garde, individualité, localité, internationalité, ... Je ne veux pas reproduire en détail l'histoire de la cave et sa philosophie, vous pouvez tout lire sur la page d'accueil de la cave si vous êtes intéressé. Je pense qu'il convient de mentionner qu'Yves Confuron de la cave Confuron-Cotetidot et du Domaine de Courcel de Bourgogne est impliqué en tant que vigneron. Analogue aux vins de Confuron-Cotetidot, les vins de Vertical 33 sont tous préparés par macération carbonique. Tous les vins rouges sont délibérément élaborés en cépages uniques. Cinsault, Carignan, un Cabernet Sauvignon et Pinot Noir depuis 2017, probablement la première récolte en 2019. Les vignobles sont tous dans la Bekaa, certains sur les pentes et non directement sur la plaine et sont tous affermés. Aucun raisin n'est acheté. Vertical 33 - Rose - 2017 50% Cinsault – 50% Grenache Légèrement nuageux, rosé. Le nez passionnant et spécial le caramel, les roses et la colle, en quelque sorte ils vont bien ensemble. Corps léger, bonne fraîcheur et intensité. Arôme de roses, notes de levure, massepain et noix grillées. Léger, frais et durable. palpitant Je l'ai trouvé assez excitant. Fonctionne bien comme apéritif, mais je ne voudrais vraiment pas plus qu'un verre. C'est très spécial. Ensuite, il y avait trois vins rouges à déguster. Vertical 33 - Cinsault du Soir- 2017 Grenat. Au nez des violettes et des baies sauvages. Clair, droit. Acidité fruitée, corps moyen. Quelques tanins qui sèchent. Fruit sucré, semblable à de la limonade, avec des cerises et des baies sauvages, un peu en direction des gommes à vin. Je ne l'aime pas Je ne peux pas faire grand chose avec cette exposition extrême aux fruits. Certains tanins verts, rappelant les râpes, se retrouvent également dans le vin et s'harmonisent très mal avec le fruit. Vertical 33 - Carignan - 2017 Grenat. Nez clairement fruité avec des notes de cerise et de fruits des bois. Acidité fruitée, corps léger, tanins fins et délicats peu. Maturité très fruitée, plutôt fraîche et rare. Quelques épices, bon équilibre, bref. Côté fruits, le Carignan en rajoute une couche. Les tanins un peu plus agréables que le Cinsault, fruit extrême. Pas non plus innocent avec l'alcool et l'extrait, ce qui crée une impression de douceur. Vertical 33 - Cabernet Sauvignon - 2017 Rouge foncé intense. Cassis, quelques herbes, eucalyptus léger / menthol. Acidité fraîche et vive. Corps moyen, beaucoup d'extrait. Assez glycolique avec une impression de douceur prononcée. Quelques tanins qui sèchent. Cerise douce et cassis très accessibles. Corsé avec une bonne longueur. Le Cabernet Sauvignon est pareil fruit, fruit, fruit. Assez accessible et complet, mais pas pour moi. Les vins sont encore très jeunes, peut-être un peu méconnaisables à cause du fruit trapu. Je n'ai probablement pas compris les vins et le concept. Je ne trouve aucun plaisir aux vins rouges pour plusieurs raisons. Dans mes manuels de vin j’ai lu, qu'il est important pour la macération carbonique que les raisins soient complètement mûrs. Sinon, vous courez le risque d'extraire des tanins verts des râpes. Les arômes de fruits sont fortement mis en avant, vous obtenez une couleur très forte et les tanins ne sont extraits qu'en douceur et sont assez doux, l'acidité garde une bonne fraîcheur. En raison de la fermentation dans des conteneurs ouverts, environ 1,5% d'alcool s'évapore pendant la fermentation. Vous pouvez trouver tout cela dans ces vins. Ce que je n'aime pas, cependant, c'est qu'en raison du haut niveau de maturité, les vins ont beaucoup d'alcool et de glycérine et donc un goût alcoolique-doux. A mon avis, le corps entier n’est pas assez structuré par les tanins, je trouve les vins un peu déformés. Et quel que soit le cépage, les vins ont tout simplement un goût de fruit extrême. Je ne vois vraiment aucun type de variété. Je ne suis généralement pas un fan spécial de la macération carbonique, pour moi, la macération carbonique pour la vinification est en quelque sorte ce qu'il en est de la technologie de Air-Brush dans la peinture cela dépasse de loin l'objectif. Si la peinture figurative pourrait être un style approprié à représenter quelque chose comme le terroir, me parâit l’imagination de Air-Brush plus conforme. Je pense que c’est très difficile à trouver la bonne mesure pour la macération carbonique, comme avec Airbrush . Les vins issus de la macération carbonique me déclenchent souvent un sentiment pareil à la vu d’une guerrierère féerique à moitié nu à l'intérieur d’un capot. Je ne l'ai probablement pas compris et naturellement, je suis ignorant. Je ne vois pas comment Vertical 33 veut mettre en œuvre leur "Mission et Vision" de cette manière We see our operation as a mission to save and revive the microclimatic diversity of Mount Lebanon. These mountains with variable altitudes, the Mediterranean Sea, the humid west wind, an omnipresent sun and a myriad of other factors enrich our “terroir “ that should be expressed authentically and ethically in a product that respect the “ sense of place” and not the crushing globalization of flavors. Pour revenir, les manifestations au Liban sont certainement des events, en plus des rassemblements politiques, il y a beaucoup de musique, les gens sont exubérants et dansent, les vendeurs de rue offrent de la nourriture et des boissons par exemple du jus de grenade fraîchement pressé, des brochettes de viande, du maïs grillé en épi. Après les rassemblements, de nombreuses personnes se rendent à Gemmayzeh pour terminer la soirée. En solidarité avec les manifestants, Vertical 33 a vendu les vins au tiers du prix. ***** Enfin, on est allé à Bekaa, de Beyrouth via le Beyrouth-Damas International Highway. L'autoroute est l'une des voies d'approvisionnement les plus importantes entre la Bekaa et la zone côtière du Liban et entre le Liban et la Syrie. Elle est assez sinueuse jusqu’à une altitude d’environ 1500 mètres. Officiellement, cette autoroute est une autoroute, mais il n'y a qu'un terre-plein partielle, et c'est précisément dans ces domaines que les mauvais conducteurs sont la règle prendre la bonne allée serait un détour; le nombre de pistes est en grande partie une question d'interprétation. La vitesse moyenne était d'environ 70 km/h, mais elle est distribuée de manière assez inhomogène par des VUS très motorisés et des camions de 60 ans chargés au sommet. Nous avons passé plusieurs accidents en piste, mais c'était la seule activité au Liban que je ressentais une certaine crainte. Un camion en panne avec un "triangle de présignalisation". Face à la côte, à l'ouest des montagnes du Liban, règne un climat méditerranéen. Cela change avec l'entrée dans le district administratif de la Bekaa. Sur le côté est des montagnes du Liban, où la plaine de la Bekaa s'étend sur environ 900 mètres, il y a un climat continental avec des étés chauds et des hivers frais. En hiver, la neige tombe également sur les montagnes et dans les plaines, ce qui assure un riche approvisionnement en eau souterraine. La végétation du côté est des montagnes du Liban est relativement clairsemée et peu boisée. Les cèdres du Liban n'existaient pas du côté est, même dans l'Antiquité, mais principalement le genévrier. Entrée à la Bekaa. L’Anti-Liban, les montagnes frontalières entre le Liban et la Syrie, se profile à l'horizon. Approximativement dans le sens de la vue se trouve Damas à 20 - 30 km derrière les montagnes. Le plateau de la Bekaa est la zone agricole la plus importante du Liban, en plus des légumes et des fruits, environ 90% des raisins pour la viticulture au Liban y sont également cultivés. J'ai déjà mentionné les niveaux élevés de pesticides et de métaux lourds dans le premiers post. Nous nous sommes d'abord dirigés vers le Domaine de Baal - je suppose nommé d’après le dieu Baal. 5 hectares de vignes, un peu au dessus de Zahle à 1200 mètres d’hauteur [voilà] . Les vignes sont situées autour du domaine, pas dans la zone agricole de la plaine, et sont donc probablement moins pollués. Sur une surface calcaire, les sols sont ici des sols argileux rouges un peu plus lourds entrecoupés de calcaire. La photo a été prise près de la cave Malheureusement, il n'y avait personne, nous avons ensuite obtenu les vins du commerce du vin local. Domaine de Baal- Le Petit Baal 2017 80% Syrah and 20% Merlot, 14,5 Vol% Rouge foncé avec des reflets violets. Baies mûres, épices au nez; Façonné par la chaleur. De plus, une planche légèrement perçante mais tolérable avec des violettes, du cuir, de la sueur et un peu métallique. Acidité fraîche, vive. Corps mi-corsé avec un extrait plus fort avec une impression fruitée-sucrée. Intense, fruits noirs, assez mûrs, mais pas encore une compote, un peu de réglisse. Teinte chaude. Peu de tanins, séchant très facile. Pas si longtemps avec un arrière-goût sucré. ordonné On reconnait la jeunesse du vin, très fruitée. Assez accessible et riche, mais pas contre nature. Pour moi trop remplissant et fatiguant de l'extrait, de la douceur, de l'alcool et du fruit intense. Domaine de Baal - rouge 2013 30€, 40% Cabernet Franc, 40% Cabernet Sauvignon, 15% Merlot, 5% Syrah, 14,6 Vol% Fort rouge foncé avec des stries. Un peu de fumée au nez, des fruits frais cassis, mûre, cerise. Vieux bois, un peu terreux, cuir et eucalyptus. Joli nez. Acidité fraîche et vive. Corps entier, extrait puissant. Légère impression douce, quelque peu collante. Tanins souples agréablement astringents à l'arrière; bonne structure. Fruits juteux baies noires, cerise, pas trop mûrs. Avec l'air, des arômes d'herbes, du poivre et du cuir sont ajoutés. Plein et intense, assez fruité. Bonne longueur. Très bon Le premier jour, j'ai trouvé le vin un peu unilatéral, avec un manque d'équilibre. Avec l'air, le vin se développe magnifiquement, gagne en complexité aromatique. Un vin plein et hédoniste qui a de la qualité, a l'air élégant. Ce vin plus simple rappelle beaucoup un représentant quelconque du Languedoc, le second va à mon avis direction Bordeaux - rive droite. Du point de vue libanais, je trouve compréhensible de faire de tels vins, surtout parce que la qualité est bonne. De mon point de vue d'Europe centrale, je n'en ai pas vraiment besoin dans ma cave, donc je peux rester en confiance avec l'original. A continuer, cheers - Ion Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, PBAES, patrice, Super-Pingouin, legui, lutembi, Moriendi, sebus, Acerola, Frisette, Med, Cornas76, éricH, Kiravi, Bug 06 Fév 2020 2002 41 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. oliv Hors Ligne Administrateur Enregistré Midalidare Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Midalidare sur le sujet Les vins du Liban Vraiment hyper détaillé et intéressant. Merci. Moi qui aime bien les vins Libanais surtout les IXsir Altitudes rouge et blanc, ça remet certaines choses en perspectives. 10 Fév 2020 1158 43 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Ion Hors Ligne Utilisateur Enregistré Réponse de Ion sur le sujet Les vins du Liban Merci Oliv et Madalidare, je suis très heureux que mon rapport soit lu avec plaisir. Non loin du Domaine de Baal se trouve le Château Ksara. La fondation en 1857 remonte probablement aux moines jésuites, la cave a ensuite été privatisée en 1973 et avait à l'époque déjà produit environ 1,5 million de bouteilles par an. Les vignobles sont répartis sur toute la plaine de la Bekaa d'une part au château lui-même et toujours à Tanail, Mansoura, Kanafar, Tal Dnoub, Tal El Deir, Keyfraya, Chlifa, Massa, Saghbine. Bekaa Valley. Direction de visualisation sud Sur la Homepage de Ksara, il y a quelques photos des vignobles, ce qui donne une bonne impression. Le Ksara cultive au total 440 ha et prétend détenir une part de marché de 40% au Liban. La production est de 3 millions malheureusement je n'ai pas noté s’il s’agit de litres ou de bouteilles, au moins beaucoup, dont 40% sont exportés. À la cave, vous pouvez réserver des visites de cave et diverses dégustations guidées, j'ai réservé une dégustation pour 10 $, qui ne comprend que le segment premium, mais je dois dire que j'ai trouvé les vins assez bien. Château Ksara - Nuance - rose 2018 Malbec, Marselan and Vermentino. Pressurage direct Couleur saumon. Un peu sulfureux, en plus des notes florales, melon et pêche. Dans la bouche l’acidité plutôt délicat, pas trop fraiche. Corps moyen jusque leger, un peu d’extrait, assez sec. Arôme des fleurs, un peu minéral. Fruit délicat et beau cérise, framboise en mûrissement juste. Longueur et intensité bonne. Bon Pas une douce bombe fruitée, mais agréablement sec et un arôme stimulant. Château Ksara - Chardonnay - Cuvée du Pape 2016 13,5 vol% Jaune paille. Fumée, fleurs, crémeuse à la vanille et quelques agrumes. Intensité bien équilibrée et agréable. Acidité douce et crémeuse. Corps solide, doux et plein. La barrique est à remarquer, mais bien intégré. Crémeux à la vanille, à la pêche et aux agrumes. Bonne longueur. bon + Le Chardonnay n'a pas de surprise particulière en réserve. Incarnez un style doux et complet. Vers le plaisir des foules avec un peu de vanille de la barrique. Bien que très schématique, il est très bien à boire. Château Ksara - Réserve du Couvent 2017 Syrah, Cabernet Sauvignon, and Cabernet Franc, 13,5 vol% Rouge foncé intense. Le nez est assez fruité et intense avec la cerise, la prune et la violette. Acidité légère, corps moyen. Des tanins astringents, mais pas autant; s'arrêtant légèrement, mais de bonne qualité. Plutôt léger et assez fruité, un peu plus mûr que dans le nez, avec des prunes, des mûres et des mûres. Longueur moyenne. ok Un mélange fruité de Syrah, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc. Ça ne m’intéresse pas tellement. J'ai vraiment aimé les autres rouges. Le meilleur vin est un assemblage bordelais de Cabernet Sauvignon, Merlot et Petit Verdot. Château Ksara - Château 2014 60% Cabernet Sauvignon, 30% Merlot, and 10% Petit Verdot, 13,5 vol% Rouge foncé intense. Nez sombre et frais. Noble, avec cassis, cerise, baies noires, violette et épices. Bonne complexité, intensité et équilibre. Acidité vive et fraîche. Corps et extrait plus forts, impression douce minimale. De jolis tanins, encore bien présents, saisissants. Assez fruité avec cassis, baies et cerise; fruit sucré. Bonne longueur et intensité. bon - très bon Beaux tanins, pas de fermeture, mais certainement encore un potentiel de stockage supplémentaire. Ne se démarquerait pas dans un test à l'aveugle de Bordeaux. J'ai préféré le Cabernet Sauvignon. Château Ksara - Cabernet Sauvignon - Cuvée Spéciale 2012 13 vol% rouge foncé. Grillage foncé, fumé. Notes d'épices, pain grillé brûlé, menthol et un peu de chocolat. Acide doux et fort. Corps moyen, complètement sec. Tanins doux, bonne structure élancée et bonne intensité. Joli fruit clair cassis, avec du cuir et des épices. bon - très bon Belle acidité, arômes clairs et tanins agréables. Il y a aussi des millésimes mûrs à acheter à la cave, et la dégustation, à la maison, montre que ce vin peut aussi bien mûrir. Château Ksara - Cabernet Sauvignon - Cuvée Spéciale 2002 13 vol% Rouge grenat avec des bords brunâtres. Le nez équilibré avec du tabac, des fruits secs dattes, figues, du cassis et des clous de girofle. Fine acidité, suffisamment fraîche pour le corps plus léger. Faible extrait, sec à la poussière avec des tanins légèrement à grains fins, secs et contractants. Fruit subtil et clair cassis, avec du tabac fin. Très bien structuré, un peu léger. Légère douceur d'âge, pas si complexe, mais agréable et précise et claire. très bien Très classique, sans fioritures modernes, dans un très bel état de maturité. En résumé, j'ai beaucoup aimé les vins de Château Ksara. Le style n'est pas trop mûr, comme c'est souvent le cas avec d'autres vins libanais, et la macération carbonique est également évitée. Le style est un peu technique, mais tout est plus classique et moins moderne. Je n'ai pas noté les prix, mais je pense que les prix étaient plutôt modérés par rapport à d'autres caves au Liban. Les vins dégustés étaient, je pense, de l'ordre de 10 à 22 €, ce que j'ai trouvé approprié. Malheureusement, il y a le problème de la contamination massive du sol sur le site du vignoble dans la plaine de Bekaa. Nous sommes ensuite allés de Ksara au Château St. Thomas un peu plus au sud parfois Clos St. Thomas. Ils font de l'Arak depuis le 19ème siècle, mais n'ont vendu le premier millésime de leur vin qu'en 1998. Les vignobles sont situés dans la vallée de la Bekaa. La veille, nous avions acheté et bu deux vins dans le commerce. Château St. Thomas - Chardonnay 201813,5 vol% Jaune doré clair. Poire au nez, notes minérales légèrement fumées. Semble mince et plutôt mature. Acidité douce et mate. Corps moyen, semble large et faible en tension. Goût de limonade aux fruits sucrés poire, abricot, le sucre résiduel pourrait également être impliqué. Bonne longueur. Ce n'était vraiment pas un vin dont vous aviez besoin. Également trop cher à 20 $. Mais Château St. Thomas - rouge 2011 14 vol%, c'était bon Rouge foncé intense. Au nez cassis, épices de Noël, herbes séchées, chocolat, café. Grillage foncé avec de la fumée et du pain grillé. Avec profondeur et diversité. L'acidité fraîche mais aussi fine. Corps moyen à fort avec un extrait puissant. Pas lourd et pas trop plein, très doux. Impression sèche sans extrait de douceur. Tanins souples. Arômes de cassis et de cerise. Fruit clair, propre et d'une belle maturité. Épicé et poivré. Longueur moyenne. très bon L'influence du bois est assez importante, mais bien intégrée. Fournit une belle variété, surtout au nez. Doux et tendre. Il y a aussi quelques vignes à la cave, mais elles sont probablement seulement pour la frime.. Le calcaire apparaît à droite sur la photo. Le seul vin qui ne pousse pas dans la plaine elle-même mais qui est cultivé à flanc de coteau pas près de la cave est le Pinot Noir. Château St. Thomas - Pinot Noir 2014 13,5 vol% Teintes rouges plus claires, légèrement brunes. Nez agréable avec des fruits subtils fraise des bois, fraise, sol forestier et sherry. L'acidité est assez douce, corps moyen. Bonne structure, tanins souples et veloutés. Arôme de fraise, cerise, cuir et épices. Sans poids et avec une bonne longueur. bon Selon ses propres déclarations, le premier Pinot Noir monocépage du Liban. Je le trouve assez typique en tant que tel, avec une touche française ne pas allemand Spätburgunder, et facilement reconnaissable comme Pinot Noir. Il y a aussi un rouge fruité. Château St. Thomas - Les Emirs 2013 rouge foncé. Le nez mûr et chaud, vers la compote et le sherry avec du cuir. Légère acidité. Corps plus léger, peu de tanins, légèrement astringent. Un peu de douceur, de maturité, de fruits bouillis avec des notes de sherry et quelques épices. Longueur moyenne. pas bon Je ne veux pas exclure ici que la bouteille de la cave était simplement ouverte depuis longtemps. Nous avons essayé le Château rouge 2011 à nouveau à la cave et des notes oxydées rosé et xérès ont été trouvées ici, contrairement à la bouteille bu à la maison. Enfin, un vin blanc issu du cépage indigène Obeidy. Château St. Thomas - Obeidy 2018 Le nez acidulé avec groseille et banane. Faible acidité en bouche, leger. Fruits trop mûrs poire, banane Avec un regard sur la Bekaa de la cave, nous sommes rentrés Trois autres dégustations du Liban, je n'ai pas visité ces caves. Il n'y a probablement qu'une seule cave dans le sud du Liban, la cave Karam à Jezzine, fondée en 2003. Karam Winery - Syrah de Nicolas 2013 rouge foncé. Le nez est plat. Arômes végétaux, feuilles vertes vers l'olivier. Fruité avec prune. L'acidité fraîche, vive. Extrait mi-corsé, puissant avec une douce impression. Encore assez frais et pas trop maladroit. Très fruité, assez intense, presque arrogant; quelques arômes végétaux. Pas complexe ou sophistiqué, assez générique, mais attrayant. Ce n'était pas mauvais, mais n'a laissé aucune impression. Une Syrah fruitée. Le vignoble de Sept est, je pense, assez jeune et est situé à Batroun. Climat méditerranéen du côté ouest du mont Liban. Le vin va un peu dans le sens du vin d'orange, il a un goût d’une longue macération. Sept Winery - blanc 2017 Fort jaune paille avec de fortes stries. D'abord des notes soufrées, qui avec l'air ont tendance à ajouter une note minérale. Plus des fleurs blanches. Un peu sale et alcoolique. Assez faible en acide. Corps fort et extrait fort. Note amère phénolique et pas mal de tanins pour un vin blanc. Ceux-ci structurent bien le corps volumineux. Légère impression sucrée de l'extrait, desséchant des tanins à l'arrière. Obésité glycolique avec une note d'alcool. Arôme floral, un peu de pomme, un peu savonneux et minéral. Assez longue, puissante et de bonne intensité. Du cépage indigène Obeidy j'ai eu l'impression que les cépages locaux sont traités très négligés. J'ai trouvé un verre de vin très excitant. Dans l'ensemble, c'est trop alcoolisé et trop copieux pour moi, c'est très spécial. Il y a 12,5% d'alcool sur la bouteille. Je pense que c'est seulement imprimé. Le nombre de bouteilles et le millésime ont été écrits à la main sur l'étiquette. J'aurais deviné vers 15% d'alcool. Enfin, Château Musar. Musar est très bien disponible en Europe et de nombreuses informations peuvent être lues dans de nombreux rapports. Donc une visite n'était pas si importante pour moi. Chateau Musar rouge 2002 14vol%, Cabernet Sauvignon, Cinsault and Carignan Grenat. Cigare, un peu de fumée et de subtils fruits secs raisins secs, fraises. Le vernis à ongles. Impression fraîche, l'acidité plutôt délicate. Assez léger, complètement sec. Extrait faible, peu, tanins doux, un peu garce. Arôme subtil de fruits secs, un peu en direction du pot de rhum, de fruits très mûrs et rouges. Herbes épicées et séchées, écorces d'orange séchées. Douceur très subtile, légèrement juteuse. Belle harmonie et équilibre, léger avec une très bonne intensité et longueur. Bonne précision. Légèrement défectueux, mais très complexe. tres bon Je l'ai beaucoup aimé, un vin passionnant. Le fruit se résume un peu, mais n'est pas souligné et n'attire donc pas l'attention. Parfois, dans des notes sur le millésime que l'on lit sur Brettanomycen, ma bouteille n'en avait pas, du moins pas dans une mesure notable. Le manque de tons sous forme de vernis à ongles, d'acide carbonique et d'acide quelque peu volatil était mineur. Si vous n’aimez pas ca, vous ne devriez pas boire de Musar. La cave est située sur la côte, mais les raisins poussent également dans la plaine de la Bekaa. Soit dit en passant, les prix de Musar au Liban sont supérieurs aux prix de détail en Europe. Je n'appellerais pas Musar typiquement libanais, pour moi c'est un style assez unique et indépendant. Cheers, Ion Les utilisateurs suivant ont remercié oliv, PBAES, dt, lutembi, Moriendi, Oyaji-sama, Frisette, éricH, Midalidare, Kiravi, Bug 14 Fév 2020 1610 44 Pièces jointes Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. oliv Hors Ligne Administrateur Enregistré oliv Hors Ligne Administrateur Enregistré Modérateurs Gildas, PBAES, Martinez, Vougeot, jean-luc javaux, Cédric42120, starbuck ConnexionDerniers messages Caves Construction, rénovation, isolation etc... 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Lucida PétrelInspireTome 2 Partie 1Urban FantasyÉditions Arts En Mots »Illustration graphique © Graph’LPrologueAmalia avait regretté son choix aussitôt un premier pied dans les Terres lointaines. Personne ne s’y rendait jamais seul, pas même les Alchimistes. Et voilà qu’Amalia se précipitait entre les arbres de la forêt mondialement Traqueuse était incapable de sentir la matière crépiter autour d’elle. La Sorcière qui la poursuivait le sentait, elle ; ce basculement dans l’atmosphère. Les arbres s’étaient agités un instant, l’herbe avait longuement soufflé puis l’air s’était alourdi. La lumière de la lune serra plus fort le Livre des Ombres contre elle. Plus question de le lâcher, pas après tous ces efforts pour parvenir à l’emporter. Elle serait pourtant bientôt à bout de force, et il lui faudrait bien alors remettre le grimoire entre les mains de sa propriétaire si elle voulait avoir la vie sauve. C’était à n’y rien comprendre. Amalia filait au travers du froid. Elle courait si vite qu’un mur seul n’aurait pas su l’arrêter, et pourtant Ondolindë la rattrapait toujours. Elle était là chaque fois qu’Amalia regardait en arrière, juste là, et marchait presque paisiblement, la foudre à la place des n’y arriverait pas. Tout était perdu. Le peregrinator était encore loin. Elle ferma les yeux et pensa à son compagnon, resté à l’Institut, et auquel elle avait promis de ne pas écouter son instinct. Il savait, tout comme elle, combien les Terres lointaines peuvent être meurtrières. Cela n’avait pas empêché Amalia de trahir sa parole. Et maintenant, son fils n’aurait plus de mère pour veiller le sommeil dans lequel l’avaient plongé les esprits des Anciennes peuplant les Catacombes de Digvix. L’enfant avait défié la tranquillité de la mort en y pénétrant ; il en avait donc payé le prix. Amalia n’était pourtant pas très loin lorsque l’accident était survenu… un enfant qui maîtrise la marche à quatre pattes est pire que tout. Elle le savait, mais elle lui avait tourné le dos, rien que quelques petites secondes. L’enfant avait à peine franchi l’entrée quand l’enchantement l’avait frappé. L’unique recours était ce vieux tas de sortilèges dénommé Livre des Ombres et dont Ondolindë ne pouvait se séparer. Sans ce grimoire antique, il était impossible pour son peuple de survivre aux Terres idiote prétentieuse, pensait Ondolindë. Personne d’autre qu’elle-même ne pouvait user des pouvoirs de ce grimoire. Qu’espérait donc cette Traqueuse en le lui dérobant de la sorte ?Amalia manqua de s’affaler en pleine course. Tenir le Livre. C’était le plus important. Garder ce fichu grimoire. Même si tout lui semblait finalement perdu d’avance. Lorsqu’elle lança un regard en arrière, elle en eut la certitude la Sorcière se rapprochait de plus en plus, elle finirait tôt ou tard par la rattraper, quand Amalia n’aurait plus l’énergie de lutter ; et alors, la Prêtresse des Terres lointaines ne ferait preuve d’aucune sorte de pitié. Elle tuerait Amalia pour protéger ses Sœurs, car dans une confrérie de Sorcières, rien ne doit pouvoir mettre en péril la Fée prit un virage serré et fit le tour d’Amalia. Elle irradiait et semblait à la recherche de quelque chose. Elle s’agrippa au poignet de la Traqueuse, voltigea jusqu’à son cou, s’accrocha à ses cheveux. Amalia ralentissait. À cet instant, une autre Fée apparut. Puis une autre. Et d’autres C’était impossible. Ondolindë garda ses distances. Les Fées n’emportaient que les créatures magiques. Que mijotaient-elles en papillonnant de cette façon autour de la Traqueuse ? Amalia n’y comprenait rien non plus, mais elle y vit un signe. Celui d’une Magie débonnaire, prête à protéger une Traqueuse malgré le vol de l’un de ses grimoires. Amalia se jeta dans les marécages. Les Fées y plongèrent à leur tour et celles qui y reposaient s’éveillèrent.— Impossible, c’est impossible, formula à haute voix se mouvait tranquillement. Ses branches flottaient parmi les autres têtes feuillues et épineuses, mais l’envergure de son tronc tortueux était magistrale. Personne ne l’avait plus aperçu depuis des siècles. Cet arbre, tout le monde le connaissait. L’un des premiers points de repère magique à être sorti de des Terres non plus n’y croyait pas. À vrai dire, elle ne pouvait pas rêver mieux.— Fais demi-tour avant que je ne rende ce foutu bouquin à la Magie ! menaça la au Grand Aulne, elle suspendit le Livre des Ombres au-dessus du marécage dans lequel elle baignait presque. La Magie était décidée à la protéger, elle en était maintenant certaine ; pour quelle autre raison cet arbre aurait-il choisi de pointer sa cime à ce moment précis ?— Te rends-tu compte de ce à quoi tu nous condamnes ? Ondolindë n’en revenait pas. Elle se souvint alors pourquoi son peuple ne s’était jamais asservi à aucun Institut parce que tous ceux qui prétendent apporter la paix aux Ombres sont ceux qui ont auparavant provoqué la étendit étrangement ses branches les plus basses.— Maudite Traqueuse, vociféra Ondolindë, vaincue. Tu m’arraches ce que je possède de plus précieux, je ne peux que te rendre la pareille. Un geste du menton accompagna ses dernières paroles — L’enfant que tu portes ne sera pas le tien, mais celui de la Magie la plus impure qui soit. Le feu te sourit, vaillante. Elle savait pertinemment qu’Ondolindë se trouvait dépourvue de ses pouvoirs, puisque c’était la Traqueuse qui portait son grimoire. Et puis, elle n’était même pas enceinte. Toutes les flammes de l’univers pouvaient bien l’encercler, elles ne l’empêcheraient pas d’aller porter secours à son grincement hurla à travers les Terres lointaines. Amalia n’eut pas le temps de sentir le Grand Aulne s’abattre sur elle. Ondolindë s’éloignait ; l’écorce progressait et avalait la Traqueuse. Les branches s’enroulèrent autour de leur tronc comme des tentacules tandis que les Fées s’échauffaient de part et d’autre. La forêt entendit le cri perçant d’une femme, puis le Grand Aulne, replié sur lui-même, s’ était déjà loin lorsque les feuilles noircies tombèrent à 1BELLAOn m’a encore vomi dessus. J’aurais dû lancer les paris ce matin en arrivant. Les collègues m’adressent des sourires penauds – seuls les plus courageux osent en rire – tandis que j’avance dans les couloirs. Et j’aurais dû porter une autre blouse que ma les patients s’acharnent-ils contre moi, aujourd’hui ? Le karma, peut-être ? Hier, l’une d’entre eux m’a demandé d’être plus aimable. Je lui ai répondu que nous pourrions de nouveau explorer le sujet lorsque sa santé ne dépendrait plus de mon humeur. Ou alors est-ce simplement l’épidémie de gastro qui sévit à De La Haute Maison ?— Bah alors, Bella, t’as encore trop contrarié un gosse ?Jérôme. Jérôme et sa grosse gueule d’abruti. Il tente une pose contre le mur, mais je ne m’attarde pas.— Eh ! Bella ! Bah… Bah, Bella, attends… attends un peu quand même, non ?Lui et moi en sommes à la deuxième étape l’ignorance passive. La première consistait à l’inviter poliment à oublier mon existence. La troisième, s’il persiste, me forcera à la lui faire oublier en le frappant très fort pendant un peu trop mec ne sait clairement pas de quoi je suis capable. Il devrait s’entretenir quelques minutes avec mes me dirige fermement vers les vestiaires, décidée à retourner à ma chambre pour me reposer. Les gens de l’Institut m’épuisent et le rythme auquel on nous soumet n’aide absolument pas. Tout est différent, ici. Le quotidien, l’air, la culture, la collectivité, l’intensité et la nature des émotions. C’est comme être sorti d’une eau douce pour plonger dans la mer ; ça brûle les yeux, ça pique la gorge et l’arrière-goût n’est pas terrible non plus. Heureusement, tout n’est pas bruit sourd retentit dans la pièce, suivi d’un long grincement. La main posée sur mon casier, j’admire une bouteille d’eau rouler jusqu’à mes pieds. Toujours aussi maladroite…— Il va falloir t’entraîner dur si tu veux pouvoir assurer pendant les missions d’ souris en parcourant l’endroit du regard. Léanne reste à couvert, mais je l’entends respirer. Rob entre à ce moment dans les vestiaires, sa blouse déjà dans une main et son pull à moitié ôté. — Tout le monde n’arrête pas de parler de toi et ton nouveau record, tu le sais ?— J’en avais une petite idée, passe devant moi. Il bâille. — Jérôme fait le malin, mais il oublie la fois où un bébé lui a vomi dans la profondément.— C’est dégueulasse, Rob.— Ouais, mais c’est d’en face tangue dangereusement quand un des casiers s’ouvre à la volée. Léanne s’en extirpe à une vitesse folle, les mains en l’air et le visage menaçant. Et alors qu’elle s’apprête à prendre Rob d’assaut, il recule d’un malheureux pas. Léanne rebondit la tête contre ses fesses et finit les siennes par terre, déconcertée.— Léanne ? Mince ! s’écrie petite jauge ma réaction.— Si ta maman te voit, elle ne va pas être contente, lui fais-je remarquer en croisant les la soulève pour la porter contre lui.— Je t’ai fait mal ?Mais Léanne fait diversion en s’emparant de ses lunettes pour les mettre sur son propre nez, un sourire attendrissant collé sur le visage. Elle est très maligne, à n’en pas douter. C’est grâce à cette ingéniosité – ou à ce culot – qu’elle parvient à s’échapper de l’école si souvent. Et moi, j’ai toujours un pincement au cœur lorsque Sonia me demande de l’y reconduire.— Tu as croisé ta maman en venant ?J’ai déjà surpris Léanne ramper le long de la banque d’accueil de l’Infirmerie, tandis que sa mère s’affairait à trier des dossiers. Léanne se tourne vers moi, un index sur les lèvres. Sans prononcer un mot, elle souffle Chhhhh…Une terreur. Léanne est une terreur ; silencieuse, certes, mais intrépide et efficace. J’espère qu’elle conservera ces qualités lorsqu’elle deviendra une Traqueuse destinée à faire prospérer la lui pique son petit doigt et l’embrasse. Je ne connais pas les raisons qui encouragent Léanne à quitter l’école chaque jour pour venir gambader dans l’Infirmerie, et je me demande encore si son mutisme l’empêche de s’intégrer.— Il faut y retourner, Léanne, avant que ta maîtresse ne vienne te chercher par elle-même, lui dis-je sans fait la moue, puis Rob se résigne à la reposer à terre. Offusquée, elle nous lance un regard appuyé avant de quitter les vestiaires, le pas se gratte le crâne.— Un sacré phénomène, cette petite, mon sac en hochant le menton de haut en bas. Enfin libre pour un sommeil de quinze heures !— N’oublie pas que nous allons en mission, d’ici quelques qui lui prend à ruiner ma sieste de cette façon ?— Depuis quand ?— Regarde ton oui, ce truc. Je l’apprivoise depuis deux mois et le consulter régulièrement n’est pas encore un réflexe. En fait, l’idée qu’on puisse me joindre à chaque minute avec une facilité aussi déconcertante m’agace profondément. Mon espace vital est tel que si le monde entier devait le respecter, plus aucune vie sur Terre n’ de Fred, ce matin rdv aux portes à 20 h ce soir, pose une main sur mon épaule.— T’inquiète, tu vas finir par t’y faire. Prends ton temps, je crois que Josh aura un peu de retard, de ce que j’ai du retard ? Çà par exemple ! J’ai horreur des chose m’a toujours fascinée chez les Loups-Garous de De La Haute Maison leur inconstance. Dire qu’ils sont lunatiques ferait l’effet d’une blague de mauvais goût, mais c’est pourtant la réalité. Prenons Enzo, l’alpha. Tantôt il déploie toutes les formes de respect pour nous recevoir, tantôt il grogne, les crocs découverts. En y réfléchissant, je crois que tout cela concorde avec la présence ou l’absence de Josh. Josh est absent, le monde roule dans la bonne direction. Josh est là ? Les rails explosent et l’univers que ce gars saute toujours en plein dans le plat et en met partout — d’accord je veux bien qu’il y ait des frontières, mais au bout d’un moment les loulous, vous ne pensez pas qu’il faudra réfléchir au-delà des notions de chez soi ? Je veux dire, les Gobelins vous ont pris quelques cailloux sans importance… vous les connaissez aussi bien que moi… alors où est le problème ? Vous pourriez en profiter pour réclamer une contrepartie, histoire que tout le monde soit ferme les yeux tandis que les miens voudraient se projeter très fort hors de leur orbite pour déboîter la mâchoire de Josh. Un des plus jeunes Loups, posté dans un coin de la pièce, sort de sa cachette.— Loulous » ? Il a dit loulous » ?!Enzo fulmine, lui aussi. C’est à se demander lequel va se jeter le premier sur mon coéquipier. Durant une seconde, je m’imagine leur prêter main-forte.— Nous allons en parler à notre référent, intervient Fred, ne vous en faites pas. Les règles de prospérité et de longévité interdisent la violation des frontières. — Et est-ce que tu vas lui rapporter la connerie de ton pote, aussi ?— Naïm, le rappelle à l’ordre se rassoit. La table n’est pas bien grande. Cela s’explique sans doute par les pratiques alimentaires des Loups-Garous. Ils chassent leurs repas sur leur territoire et se nourrissent généralement sur place ; à quoi bon disposer d’un réfectoire commun, dans ce cas ? Cette bâtisse – que dis-je, cette pièce – est d’ailleurs l’unique sur le campement. Les Loups de De La Haute Maison dorment ensemble à la belle étoile, sous des bâches tendues lorsque la pluie les surprend. Je sais que les meutes d’autres Instituts peuvent avoir des us et coutumes très différents, mais je n’ai encore jamais rencontré de Loups habitant un manoir, une maison ou un camping-car, pas même délabré.— J’en ai marre de toujours fermer ma gueule sous prétexte que ce sont des Josh ose encore une fois prononcer le mot rage » dans un moment pareil, je le frappe. Par chance, il a compris mon discours de l’autre fois. Il avait tendance à oublier la situation dans laquelle se trouvent les Ombres et à quel point les Traqueurs peuvent profiter de leur statut. Dont lui, malgré ses convictions.— Je partage ton sentiment, articule Enzo en nous inspectant tour à tour.— Je suis désolé les gars, je parle toujours trop vite, s’excuse Josh. Je vais me rattraper. Plus de Gobelins chez vous, promis ; et je vous achète les dix prochains gibiers que vous murs de chaume nous protègent du froid, mais je commence malgré tout à sentir l’air frais, à rester assise depuis si longtemps. Maintenant, je rêve d’un bain chaud en plus d’une sieste. Faute de baignoire, ce sera une douche chaude puis une longue nuit puisque le soleil s’est couché.— Tu étais plus sympathique quand ton chef d’équipe était encore mes coéquipiers. Enzo touche un point sensible, un sujet que moi-même je ne m’autorise pas à aborder.— Eh bien il faudra te faire à ce nouveau Joshua, tranche Fred, car maintenant c’est moi le chef de cette équipe. Je te rappelle d’ailleurs que ce sujet ne te concerne ne sourit pas.— Évidemment. J’ai bien compris où était notre place loin sous la vôtre, il 2BELLAMon pull seul ne suffit plus à me protéger de la fraîcheur des ce côté, pourtant, du côté des jardins de l’Institut, j’ai toujours eu la sensation que l’air était plus chaud et l’atmosphère plus intense. Peut-être est-ce justement dû à la flore qui peuple l’endroit, l’emplit d’autre chose que de dans la forêt. Ici, l’impression n’est plus la même. Les forêts, de nuit, me font l’effet d’un univers froid et hanté. Les troncs creux se tiennent compagnie dans le vent qui tente de balayer les souvenirs de la journée. C’est obscur. Sinistre, familier. Intime. Je lève la tête, tente d’apercevoir un morceau de ciel entre les feuillages. Une partie des courbes de la lune est puissant. Je ne vais pas aller plus loin. Je risquerais de rencontrer une équipe en pleine ronde sur le secteur. La surveillance a redoublé ces dernières semaines. À mon arrivée à De La Haute Maison, on ne parlait que de cela des disparitions mystérieuses dont sont victimes les Ombres de l’Institut Digvix. Il en a fallu du temps pour que notre Institut réagisse un tant soit peu. La sécurité n’est pas encore une priorité, mais a fini par être élevée à un rang d’ un demi-tour en soupirant. Aux portes des jardins, Fred allume sa cigarette. Il s’adosse au mur, sa fumée se fait emporter. Je le rejoins, prudente. Je pensais qu’il ne fumait plus.— Je te croyais en train de dormir ? Tu disais être exténuée, s’interroge-t-il à son quoi aucun de nous deux n’est prévisible. Je remarque son sourire vague.— Je n’y arrive pas, finalement. J’avais envie de prendre l’air.— Moi aussi, me confie-t-il en regardant le bout incandescent de sa le silence revient. N’étant pas une grande habituée, je réfléchis à un moyen de le rompre quand Fred s’en charge subitement — Je sais que Joshua peut être sacrément con, parfois, mais je ne voudrais pas que tu te trompes à son sujet. — Il ne lui arrive pas simplement d’être con, Fred, j’ai l’impression qu’il le fait exprès en mauvaises blagues ne m’ont jamais amusée, pas un seul instant. Et je suis convaincue que ceux qui se contentent d’être drôles pour eux-mêmes ne sont pas de bonnes fréquentations pour les autres.— Enzo a raison, quand il dit que Josh est différent depuis… enfin, tu vois.— Non, je ne vois ne l’ont jamais formulé devant moi. Son existence. Chaque mention du chef de cette équipe, que remplace aujourd’hui Fred, donne l’impression d’une ombre flottante au-dessus de leur tête, d’une présence qui marche dans mes propres pas. J’ai beau tourner le dos, personne n’est jamais là. C’est comme si cet étranger s’était éclipsé du jour au lendemain. Un disparu, voilà ce qu’il est. Ni mort, ni pourtant vivant. Et il hante l’esprit de mes grimace imperceptiblement, son attention dirigée au fond des jardins. Je croise les bras, les mains emmitouflées dans mes manches. — Ni vous ni l’Institut ne me faites confiance, dis-je. J’en ai ma remue la tête.— Je te fais confiance, Bella, ne raconte pas n’importe quoi.— Pourtant c’est comme si votre monde entier partageait des secrets qu’on ne me confiera jamais, à shoote dans un caillou. Une Fée, suspendue près d’un rosier, récolte les pétales secs.— Votre monde » ? relève tire sur sa cigarette tout en m’inspectant.— Tu t’en exclus volontairement ?— Si je m’en exclus ? Je débarque d’un refuge paumé à des centaines de kilomètres d’ici, Fred, et malgré toute l’énergie que j’investis depuis des semaines et des semaines dans cet Institut, c’est comme si on ne voulait pas encore m’y faire une on a exigé que je rattrape les cours de médecine auxquels mes collègues ont eu le droit pendant des années, afin que je puisse à l’avenir passer un certificat d’aptitude et espérer décrocher un poste fixe à l’Infirmerie. Ensuite, on a réclamé que je participe aux missions des équipes de Traqueurs, on m’a affiliée à l’équipe de Josh et Fred, mais seulement de façon temporaire ». Je suis une remise en forme physique et un apprentissage pointu des arts d’attaque et de défense, tandis que mes parents m’y ont formée de mes huit ans à mes dix-huit ans. Et alors que je me démène pour l’obtention de mon certificat, j’apprends deux jours plus tôt que peu importe tous mes efforts, l’Institut n’étant pas dans sa période la plus paisible, le groupe transitoire de direction préfère attendre l’élection d’un nouveau directeur qui pourrait prendre ce type de décision de manière réfléchie. »D’un ce nouveau directeur pourrait parfaitement être une nouvelle directrice, de deux j’en ai clairement rien à carrer de leur souci politique, c’est ma santé mentale et physique qui est en soigne depuis que je peux tenir une compresse. J’ai assisté mes parents pendant des années, jusqu’à mes seize ans où ils m’ont sentie prête à prendre en soin mes premiers patients. Alors oui, au refuge, on concoctait majoritairement des baumes, des soupes, des tisanes, des cataplasmes à base de plantes, mais je n’observe pas de grandes différences de résultat avec les médicaments que je prescris aujourd’hui – seulement avec l’autorisation de mon tuteur, trouve mes méthodes archaïques. Et si l’Institut trouve mes méthodes archaïques, alors il nous considère, moi et ma famille, comme démodées.— Ça viendra en temps et en heure, ne t’en fais pas trop. La Corporation vit simplement une période soupire. Parce que Fred a raison. Imaginez les soupçons qui ont pu naître à mon égard à mon arrivée. En partie déshydratée, je venais de marcher durant des jours ; l’air fou que me procuraient la fatigue et la saleté n’a pas enthousiasmé grand monde, oh non. Et on n’a pas attendu une minute avant de braquer un fusil sur moi pour me faire cracher le morceau partisane, pas partisane ? Avais-je de quoi prouver ma petite histoire de refuge bucolique ?Pas le moins du on a fini par me croire. Peut-être qu’on finira également par me faire confiance, à la longue. Et peut-être que ce chef d’équipe deviendra plus qu’un reflet sombre du passé, d’ici 3ALEXL’aube est toujours la même, dans cette ville. Un peu de brume encercle les bâtiments, très peu de soleil éclaire les rues. Les sourires ne sont pas instinctifs, le pas est souvent raide. Ça me fout le moral en l’air ce genre d’ au balcon, j’épie tranquillement les lève-tôt qui apparaissent depuis leur porte et disparaissent presque aussitôt dans leur voiture. Quelques trottinettes passent, quelques vélos aussi. Puis Bérangère se montre, la main haute dans ma direction. Je la salue en retour. Sacrée grand-mère, toujours à vouloir me nourrir comme si je manquais de poids et à me tricoter mille couvertures en laine franchement dégueu. J’adore ça.— Tu travailles, ce matin ?— Ouais, et c’est moi qui paie le café !— À tout à l’heure, mon grand loup !Je cligne de l’œil puis m’en retourne dans le salon. Je m’étonne toujours de voir autant de meubles dans une seule pièce. Je n’ai pas pour habitude de m’installer suffisamment longtemps pour qu’émerge l’idée d’acheter une télé, mais cette fois, c’est chose faite. Je crois bien que c’est mauvais signe. Une tranquillité pareille ne dure jamais, en ce qui me mon bouquin au passage et me dirige vers la cuisine. On gratte à la porte. Je compile du mieux possible, mon livre dans une main et mon bol de céréales au creux du coude, pour ouvrir le verrou. Lilo, la chatte du voisin, entre en remuant le bout de la queue comme si elle me faisait coucou.— Salut, ma douce, j’ai de quoi te faire grimper aux rideaux, ce même un regard, elle trottine jusqu’au balcon en ronronnant déjà. J’enfourne une cuillerée de céréales imbibées de lait. On n’avait pas souvent ce genre de trucs, à l’Institut. J’en avais encore moins, dans les Terres kitchenette devrait bientôt disparaître sous le bordel, faudrait que quelqu’un se décide à se remuer le cul…— Tu pourrais filer un coup de main de temps en temps, Lilo, y’en a qui bossent la petite lionne miaule depuis la porte-fenêtre, la queue sagement enroulée autour de ses pattes. Elle apprécie le soleil matinal, les yeux à demi clos et mime un brin de toilette, histoire de rentabiliser ce dépose mes affaires, recouvrant les quelques trous par lesquels on pouvait encore apercevoir le plan de travail. Je sors la boîte de saumon du placard et l’ouvre bruyamment, rien que pour le plaisir d’entendre Lilo réagir au signal.— Une petite assiette pour madame et nous sommes prêts…Nos deux petits-déjeuners dans les mains, je la rejoins. — S’il vous miaule en se jetant sur le poisson tandis que je m’assois à même le sol, le dos contre la petite table. Je soupire.— Non seulement j’suis vachement plus sexy que ton papa de vingt fois mon âge, mais je cuisine aussi mille fois mieux, hein ?Lilo lape une dernière fois son plat et vient se lover contre moi. Elle roucoule doucement.— Ouais, je sais, elles le disent toutes une fois rassasiées.— Combien de temps comptes-tu encore rester ? Bérangère m’examine, les mains autour de sa tasse de chocolat chaud. Elle ne s’installe jamais ailleurs que sur le bar, avec une liste toute prête des choses qu’elle doit à tout prix me raconter.— Tu m’as dit que tu bougeais en permanence, insiste-t-elle, que tu ne restais jamais plus de quatre semaines au même endroit. Ça fait le double que tu es ici c’est à cause de moi, c’est ça ?J’adopte un air dramatique, dos à Bérangère. Je pose le verre que j’essuyais, balance mon torchon sur mon épaule, et pivote lentement.— Je suis tombé éperdument amoureux de toi au premier contact, tendre Bérangère. Rien ni personne ne peut plus nous séparer.— Espèce de p’tit con, arrête de te foutre de moi.— Ce qui nous lie est torride, grandiose. abat sa main sur le comptoir.— Sois sérieux un peu ! Je me marre en haussant les épaules — C’est toi qui as commencé à me vanner.— Mais ma question restait hausse encore les épaules puis retourne à ma vaisselle.— Je n’ai aucune raison de partir, pour l’instant, réponds-je retarde l’échéance. Je commence à saturer de n’être nulle part en plus de n’être personne. Seulement, je devrais tôt ou tard quitter ce petit coin paisible pour reprendre la route, je le s’attendrit, croise les pouces sous son menton, rehausse ses lunettes en poussant avec ses deux index. On dirait qu’elle mime un pistolet, c’est vraiment louche.— T’as l’air d’une mauvaise psy doublée d’une cowgirl, quand tu fais ça. Et le comptoir n’aide pas, t’imagines penche la tête sur le côté.— Tu veux mon avis, mon loup ?— Est-ce que j’ai le choix ?— T’as l’air heureux, Alex. La plupart du temps. Puis d’un seul coup pouf ! Tu te dissocies et t’en vas dans un autre univers, et celui-là, il ne m’inspire pas. Elle ne sait pas de quoi elle parle, mais je la pardonne, parce que c’est Bérangère.— Je ne crois pas que le bonheur soit quelque chose de permanent, dis-je en empilant les verres. Personne ne peut prétendre être heureux durant chaque seconde de chaque minute, durant chaque heure de chaque jour. — Moi, si.— Parce que tu te voiles la face.— Tu te trompes. Mon rire n’est pas amusé — Éclaire-moi.— T’as l’air hanté, mon loup. Sache une bonne chose les fantômes, ça traverse les le sais. Mieux que n’a pas toutes les cartes en main pour viser juste. Je ne fuis pas un fantôme du passé, je ne fuis pas mes souvenirs ni ma propre histoire. Je n’ai rien d’un gars qui cherche à se voyage, c’est tout. Je voyage en attendant de pouvoir 4BELLAJe ferai mieux la prochaine fois. La bibliothèque est vide, comme chaque soir. Je crois que je me sens plus à l’aise ici, noyée dans un amoncellement terrifiant de bouquins, plutôt qu’à l’Infirmerie. Et je ne suis pas certaine que ce soit normal. Je fais tache à côté de Rob qui transpire la passion pour la médecine ; et aujourd’hui, j’ai fait tache tout pose mon livre sur mes cuisses. Le plafond devient soudain plus intéressant que toute autre chose au nervosité est ma pire ennemie. Elle me laisse démunie face aux situations les plus graves ; un jour, je vais foirer sévèrement, et qui sait ce qu’il se passera ? Je pourrais tuer quelqu’un dans un moment de stress aigu, je le crois vraiment. Depuis que je me suis affiliée à De La Haute Maison, je n’ai pas eu de cesse de me remettre en question tandis que je venais chercher des affreusement confiance en moi. J’ai confiance en moi et j’estime être quelqu’un de performant, digne d’intérêt et aimable – du moins, c’est la maxime que je me répète tous les matins. Aie confiance en peux parvenir à surmonter les obstacles du moment où tu t’en donnes les plus ne sais pas si c’est tout à fait moi, cette femme indomptable et prête à tout. Je me sens si vulnérable, parfois… Vulnérable et anxieuse. En vérité, j’ai beaucoup de mal à gérer la détresse des autres et c’est fatal lorsqu’on exerce mon métier. Je hais cet état de sensibilité, de faiblesse. Je hais le ressentir, tout en l’acceptant chez l’autre. C’est à n’y rien mon tuteur, est d’avis qu’on n’est jamais trop empathique pour soigner, mais simplement parfois trop peu armé. S’il pouvait me donner un bout de son bouclier, je lui en serais reconnaissante à jamais. Il dit aussi que je dois rester moi-même et accepter mes propres faiblesses. Qu’aucun d’entre nous n’est irréprochable. Qu’il ne faut pas oublier que nous restons humains, avec nos propres perceptions, notre propre personnalité, et tout c’est le cœur du problème je n’ai aucune idée de qui je suis, de ce contre quoi je dois me battre, de ce que je dois améliorer et de ce que je dois oublier. Je suis à la fois cette jeune femme heureuse d’en découdre et travailleuse, mais aussi celle hésitante et pousse un soupir. Depuis quand suis-je aussi introspective, bon sang ?Je lève de nouveau mon livre de sciences et inspire profondément.— Et tu as refusé ?L’expression de Phil me laisse penser qu’il ne comprend pas ma réaction ; elle est pourtant toute naturelle. Je veux dire, Phil est parfaitement qualifié pour prendre la place de direction vacante. Et qui ne voudrait pas d’un Phil comme directeur d’Institut ? Il est compréhensif, juste et organisé – beaucoup trop, même. Je balaie du regard son bureau agencé au millimètre près. En fait, Phil est maniaque, même s’il s’est persuadé du les moments les plus tendus, cette aptitude au rangement lui permet d’ordonner ses pensées avec une rapidité impressionnante. Phil ne doute pas, il agit ; et il ne se trompe jamais. Il maîtrise superbement cet équilibre d’empathie et de flegme dont il me parle souvent.— Je n’ai pas spécialement envie de passer la moitié de mon temps derrière un bureau, s’ je le comprends bien.— Et puis, ajoute-t-il, De La Haute Maison a plus besoin d’un médecin que d’un n’a pas tort. Je me demande pourquoi la Corporation insiste autant pour que l’Institut remplace l’ancien directeur. Tout fonctionne normalement et même très bien, malgré l’absence d’une hiérarchie formelle. Lorsqu’il s’agit de prendre des décisions, le chef des Traqueurs, celui de l’Infirmerie et celle des Alchimistes se réunissent pour délibérer.— De toute façon, soupire Phil, on finira par nous imposer quelqu’un, et que ce soit moi ou un autre…Ma langue meurt d’envie de formuler mes pensées, mais je me contiens. Je ne voudrais pas que Phil pense devoir se sacrifier. Pourtant, si l’Institut ne se décide pas, alors la Corporation tirera quelqu’un de ses différents secteurs et nous collera au cul n’importe qui – un fou, une incompétente, une personne qui réunit la folie et l’incompétence, qui lit en moi — Non, Bella. La dernière chose dont l’Institut a besoin, c’est d’être conduit avec ennui et manque de volonté. Nous sommes à l’entrée d’une période difficile, tu l’as hoche la tête en m’asseyant sur la chaise face à son bureau. Il m’informe justement.— Une Ombre de plus a été retrouvée morte sur le territoire de Digvix.— Que vont-ils faire ?— Ils ne peuvent pas faire avoir classé son dernier dossier, Phil s’assoit à son tour. Il se masse le visage.— Et nous ? — On va se contenter de nous préparer au combat, j’ retiens ma respiration. Ma gorge se parents ont déjà formulé le nom de Baalzephon devant moi. Ils l’ont décrit comme un Alchimiste devenu fou, pratiquant des expériences honteuses sur les Ombres. D’après mes souvenirs, il était affilié à Digvix il y a bien devrait être mort de vieillesse, d’ les rumeurs qui couraient au refuge, il cherchait à décupler les pouvoirs alchimiques, c’est-à-dire à procurer à ses Alchimistes de première génération la faculté d’user de la Magie à l’infini, sans n’avoir à puiser dans aucune source. Je pense qu’on ne peut pas défier le cours des choses, je pense qu’on ne peut pas aller à l’encontre de la Magie. On raconte pourtant qu’il a atteint son objectif. Mais alors, quelle est la prochaine étape ? Pourquoi ne pas avoir encore attaqué ?Mon esprit scientifique s’interroge les Alchimistes de première génération doivent habituellement aspirer l’énergie de leur élément correspondant, pour ensuite pouvoir reproduire de la matière. Je parle bien de reproduction, non pas de production. Cela signifie qu’un Alchimiste de première génération ne crée pas, il emprunte, puis il rend. L’énergie qu’il aspire est ensuite libérée lorsqu’il la rematérialise et elle retourne à son élément. C’est un cycle. Il arrive rarement qu’un Alchimiste ne soit pas en présence de son élément d’affinité la terre, l’eau, l’air, constituent notre environnement. C’est une question plus complexe en ce qui concerne le feu. Les Alchimistes ne puisent pas à proprement parler dans les flammes, mais dans la chaleur, et plus rarement encore, dans la lumière. Procurer un effet de combustion à une énergie chaude relève d’une grande maîtrise ; parvenir à rayonnement électromagnétique fort est encore plus difficile. Ma question est les Alchimistes de Baalzephon parviennent-ils vraiment à créer de la matière, ou peuvent-ils s’alimenter en énergie de façon continue et sans ressentir la moindre fatigue ? Car c’est généralement cela qui bloque les pouvoirs d’un Alchimiste l’épuisement. S’il est bien un réceptacle magique à part entière, il n’est pas une créature magique pour autant. Son corps a des limites à l’usage de la Alchimistes de Baalzephon peuvent-ils produire, ou reproduire à l’infini ? Dans les deux cas, comment Baalzephon a-t-il pu leur procurer une telle faculté ?Décidément, j’ai du mal à y croire.— Il paraît qu’il a raflé des Alchimistes et des Traqueurs, il y a quelques années. Pourquoi s’en prendre seulement aux Ombres, à présent ?Phil siffle entre ses dents.— C’est un grand fronce les sourcils.— Que sont devenus tous ces gens ? La Corporation les a ramenés à leur Institut ?Cette fois, Phil ricane. Un sourire ironique lui reste sur le visage.— La Corporation a prétendu que les prisonniers de Baalzephon finissaient toujours par gonfler ses rangs.— Alors…— Tout le monde est mort, tous sans exception. Je frémis. Je frémis, puis je me fige. La Corporation a-t-elle réellement abandonné ses propres défenseurs à leur sort, aux mains d’un scientifique tordu ?— Est-ce qu’il est proche, ce Baalzephon ?Phil ne semble plus me voir.— Proche ? Il est déjà là, 5ALEXIl y a quelque chose. Je le sens, ça pousse. Ça ne bouscule pas. Ça ne frappe pas. Ça pousse. Je le sens. Quelque chose grandit. Il y a quelque chose, merde, je le sens et ça m’encombre sérieusement.— On met un pied devant l’autre, quand on marche, disait fois, j’étais aussi furieux que s’il m’avait lui-même fait tomber.— C’est pas moi, c’est mes pieds, d’ à peine plus haut que trois pommes, m’imita en grimaçant.— Eh ! Te moque pas de moi !— Alors, arrête un peu de toujours rejeter la faute sur les autres !On passait le plus clair de notre temps à rire ou à nous disputer. Et malgré ses trois pommes et quelques en question, Brian parlait déjà comme un petit vieux donneur de leçons. Je suis certain que cette manie ne l’a pas quitté. Je souffle doucement en attrapant le manche de ma guitare. Je peux voir le ciel depuis le canapé, c’est d’ailleurs pour cette raison que je l’ai placé ici. Ça me permet de jouer tout en profitant des quelques étoiles qu’on peut apercevoir malgré les lumières parasites d’une ville qui ne sait pas repose l’instrument, impatient, et m’empare d’une veste. La vue sera plus belle sans lampadaire dans les immeuble est loin d’être somptueux, mais je m’y suis attaché. La peinture jaunie et écaillée fait partie de chez moi. Les escaliers dégueu, mal entretenus, sont un bout de ce qui a existé de plus familier à mes yeux depuis plusieurs années. Je me suis établi ici, sans m’en rendre compte. Lorsque j’ouvre la porte principale, Lilo s’engouffre à l’intérieur en ronronnant. Elle détale à travers les étages, pressée de retrouver son vieux bienfaiteur. Aucun doute je ne suis absolument pas son favori. Je souris en sortant dans la vais devoir gars qui m’a suivi lorsque je suis rentré du travail est encore là, calfeutré dans le noir, certainement convaincu que je ne m’en doute pas. Je ne l’ai pas vu et je ne le vois toujours pas, mais je l’ai senti. Je n’ai aperçu que l’ombre d’une épaule au détour d’une rue, un mouvement furtif, ce qui m’a malgré tout suffi à en déduire le reste pourquoi je me sentais épié ces derniers jours, ce sentiment de nostalgie qui m’emplissait à la simple vue de ce qui m’attachait un peu à cet endroit, l’idée de plus en plus persuasive de devoir reprendre la route… Fait chier. J’adore Bérangère ! J’apprécie encore plus Lilo !Baalzephon m’aura à l’ mes écouteurs dans mes oreilles, l’air de rien. Les mains dans les poches, je mime la tranquillité en me pavanant dans la ville, la musique désactivée. Quelques fenêtres sont ouvertes. Perchés sur leur balcon, certains fument ou partagent une boisson, discutent en continue, de façon fragmentée, ou profitent du faux silence. Tout ça offre un tableau contrasté d’habitants respirant et vivant dans un espace tellement réduit qu’ils ont appris à s’ignorer. J’emprunte la rue adjacente. Le mieux reste d’éviter la confrontation, maintenant que j’ai la certitude que ce gus n’est pas le fruit d’une sorte de paranoïa. Je ne dois pas trop m’éloigner des endroits fréquentés, mais il ne faudrait pas non plus que j’attire le danger en centre-ville. Rien ne me certifie que la présence de témoins dissuadera mon se rapproche. Je l’ en tournant au carrefour suivant, je lance un mince coup d’œil sur le côté. Il est là, à une centaine de mètres, tout au plus. Et il ne se dissimule pas, marchant d’un pas décidé dans ma direction. Ça pue, putain que ça pue. Je hais profondément me battre je dois trouver autre plus réfléchir, je grimpe au mur en escaladant la gouttière, puis m’agrippe aux barreaux du premier balcon que je rencontre. Je me hisse silencieusement, enjambe la barrière en fonte pour me cacher dans le recoin de la porte-fenêtre, accroupi. Ses pas se rapprochent, les bruissements de son blouson aussi. Note perso rappeler à Baalzephon que la filature s’apprend. Quoique, rien ne me dit que ce gars connaît Baalzephon, il est peut-être un de ceux qui cherchent à le rejoindre avec un petit cadeau dans l’espoir d’attirer ses de bruit. Petits piétinements. Encore petits piétinements. J’imagine qu’il pivote à plusieurs reprises sur lui-même en s’interrogeant sur ma disparition. Bouffon. Reconnais ta défaite et admire ma revient sur ses pas… et je me sens retourne chez moi, forcément. J’aurais dû y réfléchir, merde ! Histoire de l’assommer et de le jeter dans un coin… Là, je n’ai aucune de mes affaires primordiales, rien pour me préparer à un nouveau petit voyage. Ni une ni deux je saute du balcon et roule sur l’épaule pour amortir ma chute. Et tandis que je m’imagine repartir illico dans un sprint fulgurant pour réparer ma connerie, une pierre titanesque s’abat en plein dans mes couilles.— Nan, mais c’est quoi ces manières !Je tombe à genoux. La vieille secoue son parapluie à deux centimètres de mon nez. Je m’affale les coudes au sol. — Tu voulais m’cambrioler, hein ? Bandit ! Chenapan !Ouah, quelle chance moi qui ai toujours rêvé de me faire castrer par une octogénaire, c’est une case en plus de cochée. Et maintenant, l’autre risque de rappliquer…— Écoutez m’dame…— Et qu’vous l’entendez s’exprimer comme une racaille ! On dit madame !Je pose un pied à terre alors qu’elle me distribue des petits coups de parapluie par-ci par-là, en maugréant. J’ai l’impression qu’elle me jette un sort. L’angoisse.— Tout va bien, je n’avais pas de mauvaise intention, je vous le jure. Arrêtez de crier comme ça, ?— Moi, une hystérique ?! Je t’en foutrai de l’hystérie, fripon, brigand, pilleur…. pi… PIRATE !— ÇA VA ! Putain ça va j’ai compris ! Vous connaissez votre dico des synonymes, d’accord ! Merde, à la fin !Le parapluie rebondit trois fois sur le bitume humide. La vieille reste pantoise, pendant que je me casse en boitillant à moitié. Pourquoi mes plans foirent toujours ? Je reçois le coup en pleine v’là la ça ne m’empêche pas de réagir aussitôt. Je riposte en saisissant son poing de nouveau dégainé et lui assène une frappe monumentale avec mon front. Sa tête valdingue en arrière. Ça fait archi mal, mais pas le temps de niaiser. Ma main droite parfaitement déployée lui fracasse le côté du visage contre le poteau. Il s’ y a bien un truc que je hais encore plus que me battre, c’est qu’on m’y jamais, plus personne ne me fera de mal. Plus personne mis à part moi. Je soupire en me dirigeant vers mon immeuble. C’est pour ça que je dois encore fuir et il se trouve que je sais exactement où aller me contre, pour le maniement du coup de boule, on 6BELLALe réfectoire est bondé. Une envie soudaine de reposer mon assiette sur le buffet me saisit, mais les filles dénichent très vite un recoin inoccupé. Je déteste cette salle de repas, agencée comme un gigantesque autocar. Les quelques petites tables qui autorisent un tant soit peu d’intimité sont toujours prises lorsque j’arrive.— Vous avez entendu ce qu’on raconte ? lance Candice, certaine de provoquer la curiosité générale.— À propos de quoi, exactement ? l’interroge Faroudja. C’est pas comme si l’actualité était particulièrement vide, en ce m’assois à côté de Jolène, qui n’a pas su attendre et mâchouille déjà un bout de son pain.— J’ai entendu dire que des groupuscules prenaient forme un peu partout dans la région. Je connais une Traqueuse qui va souvent aux réunions de celui le plus proche.— Des groupuscules ? Du genre… des terroristes ? Et qui est cette Traqueuse ? enchaîne Jolène en se penchant en avant, vers lève les yeux un instant de mon assiette. Jérôme. Assis à droite de Candice. Pratiquement en face de moi. Je rêve. Il m’inspecte en se délectant de son eau comme s’il s’agissait d’un aphrodisiaque. Mon poing démange.— Non, non, pas des terroristes. Ce sont des délégués Traqueurs des différents Instituts qui ont initié le mouvement. Ils s’inquiètent de l’avenir des Traqueurs maintenant qu’une nouvelle guerre approche… Et la Traqueuse dont je parle, c’est Margot. Elle m’a dit qu’ils étaient en train de préparer un genre de cahier de doléances… enfin non, elle n’a pas dit doléances », elle a dit réclamations », ou revendications », je sais plus.— Ils ont bien raison, intervient Faroudja. Les filles la jaugent en silence, puis me regardent. Je demeure parfaitement silencieuse. Je n’ai aucune idée de ce dont elles parlent et de ce que cache toute cette histoire. Sans tenant ni aboutissant, pas question d’émettre un avis.— C’était qui, le chef de mon équipe ? demandé-je sans s’étouffe à moitié et articule dans un filet de voix — Le Maudit ? C’est de lui dont tu veux parler ?— Oh arrête de l’appeler comme ça, râle secoue la tête, lasse.— Aucune de nous ne lui a jamais adressé la parole, me répond Candice. — Parce que vous n’en avez jamais eu l’occasion ?Le manoir de De La Haute Maison est très grand, moins que ne l’est le château de Digvix à ce qu’on m’en a rapporté, mais il n’empêche qu’il est impossible de connaître tous les habitants de l’Institut.— Parce qu’il était maudit, réplique très vite Jolène avant d’enfourner une fourchette de nourriture pour se faire lui assène un regard intransigeant. — Tu ne perds rien à ne pas l’avoir rencontré, se mêle soudainement Jérôme. C’était un mec est bien trop large — Tu veux dire encore plus que toi ?Contrairement à mes attentes, Jérôme sourit, satisfait. Il glisse sa main posée sur la table dans ma direction.— Je suis ravi d’entendre que ma présence te fait autant d’ yeux rivés sur sa main, je me fais violence pour ne pas y planter ma fourchette et lui trancher le poignet avec la lame qui chauffe d’envie contre ma cuisse.— T’es un putain de harceleur, Jérôme, balance Faroudja, quelqu’un devrait t’arracher la queue avec les dents.— Bella pourrait s’en occuper, bondis à travers la table. Un fracas d’assiettes et de verres brisés retentit dans le réfectoire. Quelques cris de surprise aussi. Jérôme bascule en arrière avec sa chaise. Il s’écrase par terre, ma main autour de son cou, ma lame sous son menton. La douleur lui tire un mouvement, mais j’enfonce la pointe de mon arme dans sa chair.— Si tu m’adresses encore une seule fois la parole, tu rêveras que je me sois seulement contentée de t’avoir arraché la queue avec les dents, comme dit yeux révulsés, il lève les mains — Doucement, Bella, je rigolais, c’est tout…Son sang dégouline lentement jusque sur mes doigts. Il grimace.— T’es sûr de vouloir renchérir ?Il baisse les bras, vaincu. Je me relève, époussette mon pantalon, souffle un bon coup. J’essuie ma lame sur ma cuisse, puis remarque le silence de mort qui a envahi la pièce. Tout le monde m’observe. Un peu plus loin, Josh m’adresse un sourire triomphant.— C’est ma coéquipière, se vante-t-il auprès de son voisin de table. Fred est le premier à applaudir. Toutes les autres paumes l’imitent instinctivement et quelques bouches sifflent entre les lâche ma dague à côté de Jérôme, qui contient mal un mouvement de recul, puis je tourne le dos au réfectoire pour fois, pas question de faire une croix sur ma traverse l’Institut au rythme d’une furie. Les portes de la bibliothèque sont grandes ouvertes à cette heure-ci, aussi je m’engouffre parmi les étagères sans marquer d’arrêt. Je zigzague jusqu’au bureau de Gertrude, recouvert des dernières parutions.— Bella, ma douce ! me salue Gertrude. Je viens de recevoir un nouveau livre d’herbologie, il t’intéressera, j’en suis certaine.— Fantastique, commenté-je en soupesant le poids de l’encyclopédie. Je voudrais bien te l’emprunter, si ce n’est pas déjà chasse sourit d’un air entendu.— Ça n’intéresse que toi, ces vrai. Ce n’est pas à De La Haute Maison que je rencontrerai de nouveaux passionnés de botanique. Au refuge, les rares personnes avec qui mes parents et moi pouvions converser autour du sujet, n’étaient autres que des Sorcières ou, à la limite, des Druides. Mais il se révèle extrêmement rare que les Druides quémandent une aide extérieure à leur peuple, c’est pourquoi nous n’en avons rencontré que très peu et surtout solitaires.— Tu connais mon besoin de tout comprendre et tout expliquer, hausse un sourcil, les mains jointes sous le menton.— Eh bien, ce besoin se manifeste aujourd’hui au sujet de quelque chose dont personne ne veut me hausse l’autre sourcil.— J’aimerais jeter un œil aux archives que tu conserves encore archives de chaque Institut sont conservées sept ans avant d’être récupérées par la Corporation et stockées dans ses bâtiments. Gertrude me l’a elle-même appris. Donc, peu importe ce qu’il est arrivé au précédent chef de mon équipe, cela est obligatoirement répertorié dans un document que Gertrude a dû un jour classer parmi tous les autres.— Tu le sais, Bella je dois savoir quelle est la raison exacte de ta demande. D’ailleurs, cette demande doit normalement être actée par le chef des équipes de triture la couverture d’un bouquin.— Et si j’étais l’exception qui confirme la règle ?— Qu’est-ce qui se passe, Bella ?Gertrude a tiqué jamais je n’outrepasse les règles, jamais. Et moi-même je me surprends à vouloir le tenter.— J’ai été intégrée à une équipe dysfonctionnelle, voilà ce qui se passe. Je récolte les conséquences de problèmes dont je ne connais pas la nature ni la source, parce qu’il semblerait que mes coéquipiers aient reçu l’interdiction de m’en parler. Et lorsque je m’évertue à évoquer le sujet avec d’autres, je suis confrontée à des discours sans queue ni tête qui épaississent plus encore le se ferme, presque instinctivement. Elle paraît se couvrir d’un voile solide qui durcit peu à peu pour se transformer en bouclier. Impénétrable. Voilà ce qu’elle est durant de longues secondes. Son regard s’immerge dans des souvenirs est mort, on dirait. Mais en quoi est-ce si terrible ? Des Traqueurs meurent tous les jours dans des conditions douteuses et injustes, pourquoi ce silence autour d’une personne en particulier ?Gertrude inspire, longtemps. Elle se ranime, les yeux teintés d’un sentiment tout neuf la nostalgie. — Il s’appelait Alex. L’émotion se propage depuis ma poitrine jusqu’à mes extrémités. Il a existé. Il a une identité et il
vol au vent au saumon fumé